Un réel dépaysement avec cette lecture. C'est beau, bien écrit de la poésie, du miel.
Je vous en met un petit extrait :
"Certains disent que les meilleures histoires se passent de mots. Ils n'ont pas été élevés pour Garder la flamme. il est vrai que les mots disparaissent goutte à goutte, et que les choses importantes sont souvent passées sous silence. Les choses importantes s'apprennent dans les visages, dans les gestes, et non dans nos langues verrouillées.Les choses vraies sont trop vastes ou trop petites; en tout cas, elles n'ont jamais la taille du patron appelé langage.
Je sais tout cela. Mais je sais autre chose aussi, parce que l'on m'a élevée pour garder la flamme. Baissez le volume du bruit quotidien et ce qui surgit en premier, c'est le soulagement du silence. Et puis, d'une manière très douce, aussi douce que la lumière, le sens réapparaît. Les mots sont cette part de silence qui peut être prononcée."

Une très belle découverte (grâce à Mosava !) : je ne connaissais ni l'auteur, ni la maison d'édition. Ce roman est surpenant par sa construction qui entremêle diverses histoires qui passent toutes par ce phare de Cap Warth, quelque part au nord de l'Ecosse. Un roman qui parle les gens et des histoires qu'on doit raconter pour "garder la flamme".

« Ma mère m'a nommée Vif-Argent. Je suis un mélange de métal précieux et de pirate »

Les aventures d’une orpheline à travers un roman peuplé de symboles.
Vif argent est orpheline. Elle est recueillie par Pew, le gardien aveugle du phare de Cap Wrath, au nord de l’Ecosse.
Pew est un raconteur d’histoires. Par ces histoires il ouvre des tiroirs où se trouvent mêlés le temps, les passions, les désirs, le passé, le présent, Darwin, Stevenson et surtout une grande puissance d’imagination tendue vers une quête infinie du bonheur