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Notation moyenne de ce livre :

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J'ai relu avec un grand plaisir ce roman, parabole sur le temps qui passe inexorablement, la force de l'habitude, les désillusions.

J'avais un a priori négatif en commençant ce livre (long, ennuyeux...) mais j'ai quand même passé un bon moment avec le lieutenant Drogo au fort Bastiani. C'est un livre triste, surtout la scènne finale où il ivre son dernier combat seul face à la mort dans la chambre d'auberge.

Un matin de Septembre ,Giovanni Drogo ,juste promu officier vient prendre ses fonctions ,au fort Bastiani.
Cet homme est fasciné par la gloire militaire ,il va défendre ce fort isolé dans les montagnes contre les Tartares ...Mais qui sont-ils?
Le décor est imprécis .La montagne devient le haut-lieu d'une révélation tragique. le but vers lequel Drogo est entraîné, n'est pas la gloire, mais la mort.

Comment présenter un tel livre, que précède sa réputation de chef d'oeuvre, et qui de toutes façons n'est pas un livre "d'action", dont on raconterait les péripéties successives?
On perd tout repère ; à quelle époque sommes-nous? Les Tartares vont-ils enfin attaquer? Ont-ils jamais attaqué? Y a-t-il seulement un ennemi à attendre, derrière ce désert? Le reste du monde, celui de la vie, à la ville, avec les femmes, les enfants etc. n'a plus de sens. Tout tend vers ce désert et ces Tartares.
Le Désert des Tartares est un roman sur l'attente, l'espoir, le vide, le temps qui passe inexorablement et les tentatives absurdes des hommes pour le retenir ou lui donner un sens. C'est certes un peu long par moments, mais cette lenteur m'a semblé faire partie du livre. A lire, ne serait-ce que pour découvrir cette atmosphère si particulière, et ce temps, ce temps!

En liberté

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Ce livre est libéré par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 11 au 19 octobre 2008.

Ville et date de la libération : Villemoisson-sur-Orge - 15/10/2008

Le désert des Tartares assume sa pleine signification seulement s'il est interprété comme une réflexion sur le sens fondamental de la vie et de l'histoire humaine.

La pensée de l'écrivain est profondément pessimiste : l'existence passe guidée par des forces obscures et souvent malveillantes, par de bizarres et d’absurdes coïncidences.

Pour échapper au vide (le désert), nous passons le temps que le destin nous a assigné, agrippés à l'attente d'un invraisemblable évènement extraordinaire, qu'il puisse finalement donner un sens à notre vie.

Le temps, entre temps, se consume toujours plus précipitamment et le voyage se conclut : seulement une mort digne et sereine pourra nous libérer de l'angoisse, en nous mettant dans une dimension éternelle et héroïque que nous avions toujours rêvé.

Une bonne leçon de philosophie de la vie. Engagez-vous !

Giovanni Drogo, un jeune officier, est envoyé au fort frontière Bastiani, qui guette depuis des décennies l'arrivée toujours imminente d'envahisseurs tartares... A peine arrivé, pris d'un pressentiment, Drogo décide de demander le plus vite possible une autre affectation.

Un roman déconcertant, évidemment très symbolique, qui m'a rappelé l'atmosphère de certaines des nouvelles de cet auteur.
J'interprète cette attente forcée des soldats, par définition des hommes d'action, que remplit régulièrement de l'espoir d'être arrachés à leur vie contemplative forcée, à ma manière ; j'imagine que les interprétations sont infinies et je ne m'étonne pas que ce roman, une fois ou deux ennuyeux, j'avoue, ait obtenu une distinction mondiale.

Livre lu pour le Challenge Mon Ecrivain Préféré 2007

Un livre qui parle d'un fort ou rien ne se passe jamais, et ou tout le monde a toujours l'impression qu'il va se passer quelque chose d'exaltant, qui va leur permettre d'entrer dans la gloire.

J'ai beacoup aimé ce livre, et la façon dont il traite de la vie qui passe.