Un cran au dessus de "la fille de papier" mais tout de même... Style "trucs et astuces" avec un mélange de listes, de familles recomposées, de tel. portable, d'internet, d'avions, et tout ça, ça fait bien moderne. Scénario classique à grosses ficelles cousues de fil blanc (le prince dépressif et la bergère fofolle), mais des personnages bien campés et un charme diffus qui m'ont fait aller jusqu'au bout de ma lecture. Vite lu et pas cassant, parfait dans le transat, sur la serviette ou le canapé (si il pleut).

Charles apprend la mort de la mère de son meilleur ami d'enfance. Cela le trouble plus qu'il le faudrait. Nous allons voir pourquoi à travers les pages.
Ce livre est pas mal mais un peu longuet. J'ai surtout aimé l'histoire d'un des personnages secondaires qui apparait au milieu du livre: Kate. Sans son apparition, je ne sais pas si j'aurais persévéré... .

Charles, architecte de 47 ans, arrive un peu à la croisée des chemins de ses vies personnelle et professionnelle. Avec sa femme, ce n'est plus l'amour fou mais il garde une grande affection pour la fille de cette dernière, Mathilde, adolescente qui se cherche. Au boulot, les voyages l'épuisent mais il a perdu le feu sacré pour l'architecture. La nouvelle de la mort de la mère d'un ami d'enfance le plonge dans un immense désarroi. Cette femme qui était comme une seconde mère (voire un peu plus?) pour lui hante désormais ses souvenirs et il va essayer de remonter ce fil d'Ariane...

Je suis bien embêtée pour noter ce livre. Et je suis assez fâchée après Anna Gavalda, qui décidément m'agace et me déçoit au fur et à mesure de mes lectures... D'ailleurs, je pense arrêter les frais ici et ça tombe bien parce que son prochain projet est un roman 2.0, écrit avec des lecteurs et que je trouve ça à la fois très démago et très "fainéant" de la part de l'auteure. Alors, pourquoi suis-je énervée et embêtée ? Parce que j'ai détesté le style gavaldien (qui est tombé dans le pire des trucs que j'avais détesté dans les romans précédents, cette espèce de langue parlée, les phrases tronquées, les longues énumérations et listes de ce que Charles a fait ou pas, les mots anglais pour faire "staïle", cette pseudo-simplicité de langue dont je trouve l'auteure indigne - mais il semble bien que ça devienne sa marque de fabrique, alors je dois me faire une raison) et parce que, malgré ce terrible handicap (qui a failli me faire poser le livre au bout de 50 pages), j'ai été emportée par l'histoire et par le personnage de Kate, lumineux, évident et qui d'ailleurs efface tous les autres et sauve le bouquin, à mon avis. Je m'en veux un peu d'avoir cédé au romantisme et à la beauté de ce personnage, passant outre l'insupportable écriture, un peu de la même manière que je m'en veux de dévorer un Marc Lévy ou Maxime Chattam malgré la pauvreté du texte. Je plaçais Gavalda un peu au-dessus de ça, dans une catégorie d'écrivains "récupérables" mais je pense que je me trompe. Je n'aime plus du tout son écriture, je vais m'arrêter là.

Il y a plusieurs histoires qui se croisent dans ce roman d'Anna Gavalda. J'aime toujours autant sa manière de raconter ses histoires. Nous y rencontrons une fois de plus des personnages perturbés par des "non dit", le passé qui se mêle au présent. Le puzzle prend forme et une fois terminé est plutôt joli à regarder. :)
Un très bon moment de lecture.

J'avais adoré "ensemble c'est tout". Ici j'ai eu un peu de mal avec les tournures de phrases, (parfois, il faut revenir au début de la ligne...), mais la façon dont Anna Gavalda jongle avec les mots m'épate toujours. Il mérite une deuxième lecture pour en profiter pleinement.

Dans la même lignée que les autres romans de l'auteur. Mais, car il y a un petit mais, on peine à entrer dans ce nouveau roman... Dommage !!

contrairement aux autres livres de cet auteur, j'ai eu beaucoup de mal à me captiver pour l'histoire dès le début (la faute sans doute au "héros" qui ne suscite pas d'emblée la sympathie ?)

Ah! Ces gens riches qui ont le coup de blues passee la cinquantaine! Ils decouvrent que l'argent ne fait pas le bonheur, que leur vie n'a pas de sens (mieux vaut tard que jamais). Heureusement, ils rencontrent la fraicheur, l'innocence, la joie de vivre et changent de vie...tout en gardant leur fric.
Anna Gavalda, plus elle ecrit et moins je l'aime. J'ai vibre en lisant "Je l'aimais" "J'aimerais que quelqu'un m'attende quelque part". J'ai commence a dechanter avec "Ensemble c'est tout" : j'aurais volontiers zappe les 50 dernieres pages du bouquin ou elle fait une espece de sauce a la va-vite afin que tout se termine bien.
La, c'est le bouquin depuis le debut qui sonne faux.
Je ne crois pas que je lirai le prochain Gavalda...

J'ai pleuré et ri, comme souvent avec cette auteure, j'ai eu du mal à lâcher ce livre...
Charles, avec ses défauts, est très attachant, et les personnages qui tournent autour, des enfants à ceux des souvenirs, aussi (pas tous, hein !)

Comme "Ensemble c'est tout", "La consolante" est tendre, touchant et émouvant. Un véritable plaisir...

Un peu déçue, il a fallu arriver à plus de la moitié du livre pour prendre un peu de plaisir, je n'ai pas été convaincue par Charles le héros du roman, bien qu'il soit plus sympathique à la fin. C'est malgré tout d'une lecture facile, et qui ne prend pas la tête.