Encore un « classique » dont je ne connaissais jusque-là que le dessin animé vu dans mon enfance. J’avais peur d’être déçue comme avec le Livre de la Jungle que j’avais trouvé violent et désagréable à lire, ou Alice aux Pays des Merveilles qui m’avait ennuyé. Finalement, j’ai vraiment adoré ! Tom a beau être un vilain garnement qui fait tout pour échapper à l’école, il a en fait un cœur gros comme ça, et ses bêtises sont au mieux très drôles, et au pire lui apprennent de bonnes leçons sur la vie, bien mieux que ne le ferait l’école. J’ai eu l’impression de me replonger dans mon enfance, où de petites choses insignifiantes pouvaient sembler tellement importantes, où un caillou un peu spécial pouvait devenir un trésor, et où les jeux étaient pris très au sérieux. J’ai adoré le moment du jeu de pirates, où les enfants découvrent petit à petit que de « partir à l’aventure » peut finir par devenir effrayant ou tout simplement assez ennuyeux !

Un classique qui fait la part belle à l’enfance et qui malgré les années garde toujours son pouvoir de séduction. Jouer aux pirates, chercher des trésors dans les maisons hantées, se baigner dans le Mississippi et explorer des grottes voilà tout ce qui fait le quotidien de Tom et de son inséparable Huckleberry Finn. C’est assurément ce qui a fait le succès de ce roman puisque chacun d’entre nous garde toujours au fond de sa mémoire la nostalgie de sa jeunesse. Au-delà de cela, on découvre aussi une chronique de cette époque et de cette région que Mark Twain a su dépeindre de si belle manière.

Le joli logo de Google consacré à Mark Twain pour le 176ème anniversaire de sa naissance m'a donné envie de le relire.Pour me reposer en ce début d'année, je me suis donc replongée dans les aventures de Tom Sawyer, grâce a un ebook Kindle gratuit qui, par chance, n'était pas criblé de fautes.

L'auteur destinait ce livre aux adultes et avait été contrarié qu'on en fasse un livre pour adolescents. Je trouve pour ma part que les uns et les autres peuvent y trouver largement leur compte.Mark Twain a une connaissance très fine de la psychologie enfantine, la critique de la société américaine de son époque y apparaît clairement, l'intrigue est palpitante, l'humour constant.Ce sont d'excellentes soirées de lecture que j'ai passées en compagnie des deux sympathiques garnements: Tom et son ami Huck.

Les aventures de Tom Sawyer" font partie du patrimoine livresque et culturel de notre enfance. Qui ne connaît Tom, Son ami Hulkeberry et la tante qui l'élève ? Qui ne sait rien de ses tours pendables, de son caractère têtu et de son coeur d'or ?

Ce livre (comme "les aventures d'Huckleberry Finn") est une assurance de bonne humeur, mais aussi d'émotions devant les peines qu'endure notre héros. Le lire et le relire, c'est aussi faire une visite et une plongée dans la vie au Sud du Mississipi il y a plus d'un siècle.

Thomas Sawyer est un sympathique galopin qui sait embobiner son prochain, le cœur sur la main. Sa tante Polly a beau le sermonner et le punir, l’orphelin des bords du Mississippi s’enivre de liberté, d’amour et vit intensément l’instant présent que son imagination féconde sans répit. Dès le début du récit, le lecteur est souvent amené à sourire aux mésaventures de Tom mais cela n’empêche pas un peu d’ennui de poindre ça et là. Heureusement, à la page 64, apparaît « le paria juvénile de St. Petersburg, Huckleberry Finn, fils de l’ivrogne du village ». Pestiféré pour toutes les bonnes mères du village, le « mauvais garçon » fait l’admiration de tous les enfants. Tom apprécie la compagnie de Huck. Leur escapade nocturne dans le cimetière aurait pu constituer un jeu de plus mais ils vont être confrontés à l’âpreté du monde adulte et témoins d’un meurtre. Un trio lugubre apparaît. Il y a Muff Potter, l’ivrogne, le métis Injun Joe et le jeune docteur Robinson. Robinson est poignardé à mort et Potter se trouve accusé à tort. Huck et Tom ont suivi le drame sans être vus mais ils n’osent pas parler car Injun Joe est un malfrat redoutable qui les terrorise de par sa seule présence.
Mark Twain sait mener son histoire et la nouvelle traduction de Bernard Hœpffner restitue bien le style enlevé et les dialogues vivants de l’auteur américain. Les aventures de Tom Sawyer ne vieillissent pas et l’enfant incarne à merveille la débrouillardise et la vitalité de tous les enfants du monde. A ses qualités et défauts, l’enfant y ajoute du panache et des élans chevaleresques. Confronté au labyrinthe de la grotte avec Becky, sa jeune promise, il devra affronter la faim, les ténèbres, la peur, la culpabilité et tenter sa chance avec la corde d’un cerf-volant comme seul fil d’Ariane que les Parques n’ont pas encore rompu. Tom Sawyer incarnerait les valeurs idéales des pionniers si la rude réalité caparaçonnée d’idées reçues ne venait contrarier sans relâche les élans vers la sainteté et la béatitude du petit Tom.

C'était un plaisir de relire les aventures de Tom Sawyer, qui contrairement à celles de ma vieille amie la comtesse de Ségur n'ont pas vieillit d'un poil. C'est peut être parce que les fanfaronnades et les explorations de Tom sont universelles et intemporelles ? ha ! jouer aux pirates, vivre dans une île déserte, charmer le sexe opposé, se perdre dans une grotte, combattre les méchants...