4 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 3 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Mots-clés associés à cette oeuvre : etrange, japon, mort
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[Dur, dur | Banana Yoshimoto] |
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Auteur |
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Message |
parsifal
Sexe: Inscrit le: 16 Sep 2007 Messages: 457 Localisation: Belgique
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Posté: Dim 01 Fév 2009 13:13
Sujet du message: [Dur, dur | Banana Yoshimoto]
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Un livre qui se dévore avidement et en très peu de temps, grâce à la fluidité bien connue des mots qui se poursuivent presque en glissant les uns sur les autres. Une caractéristique maintenant bien connue de la manière d’écrire contemporaine de ce doux auteur.
Dommage qu’il ne reste pas grand-chose ensuite, les deux récits sont très enfantins et peu pénétrants, déliés et stériles, à part quelques passages bien réussis. Elle réussit, en effet, à enchâsser quelques intéressantes images sensorielles, potentiellement émouvantes, au milieu d'un océan de descriptions imparfaites qui à la longue…
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[Dur, dur | Banana Yoshimoto] |
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Auteur |
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Message |
BMR
Sexe: Inscrit le: 30 Avr 2007 Messages: 155 Localisation: Paris
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Posté: Sam 14 Juin 2008 18:39
Sujet du message: [Dur, dur | Banana Yoshimoto]
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Commentaires : 0 >> |
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On avait déjà évoqué ici Banana Yoshimoto avec son premier succès : Kitchen, écrit à l'âge de 23 ans.
Dur, dur, est un recueil de deux nouvelles, écrites 12 ans plus tard (et l'écriture a visiblement gagné en maîtrise).
Mais si les années ont passé, les préoccupations sont toujours les mêmes : le passage à l'âge « adulte », la perte de l'être aimé (l'amie, la soeur, ...) et le traumatisme laissé par la mort.
Et au passage, quelques fantômes qui hantent la nuit, les souvenirs et les digressions.
[...] Chaque fois que je me rappelais le temps où ma soeur parlait encore, j'avais l'impression qu'une membrane venait m'envelopper. Elle parlait beaucoup, d'une voix fluette au timbre aigu. Quand on était enfants, l'une de nous deux s'arrangeait toujours pour émigrer avec son futon dans la chambre de l'autre, et on bavardait jusqu'à l'aube. On se jurait que plus tard on habiterait, elle ou moi, une maison avec lucarne. Ainsi on pourrait continuer nos bavardages en contemplant les étoiles au ciel. C'était une jolie promesse. Dans notre rêve, la vitre de la lucarne miroitait d'un éclat noir, les étoiles scintillaient comme des diamants, l'air était d'une grande pureté. Et les deux soeurs parlaient indéfiniment, sans se lasser, sans même imaginer que le matin allait revenir.
Avec un petit coup de coeur nostalgique pour la première nouvelle qui se déroule dans un hôtel de montagne : une de ces auberges nippones où l'on va jusqu'au onsen (le bain d'eau chaude thermale) en yukata ...
Moins « tokyoïte » que Kitchen, toujours aussi féminin.
Pour celles et ceux qui aiment la douceur mélancolique d'un bain chaud.
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[Dur, dur | Banana Yoshimoto] |
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