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Les notes de lectures recherchées

2 livres correspondent à cette oeuvre.

Il y a actuellement 2 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).

Notation moyenne de ce livre : (2 livres correspondant à cette oeuvre ont été notés)

Mots-clés associés à cette oeuvre : conscience, critique de la guerre, fantastique, fatalite, folie, guerre, litterature des ruines, mort, mortalite, trummerlitteratur

[Le train était à l'heure | Heinrich Böll]
Auteur    Message
thaliesen



Sexe: Sexe: Masculin
Inscrit le: 24 Mar 2007
Messages: 130
Localisation: Clermont-Ferrand

Posté: Ven 13 Juin 2008 23:41
MessageSujet du message: [Le train était à l'heure | Heinrich Böll]
Commentaires : 1 >>

Une véritable ode à la vie, à l’acceptation des sentiments qui précèdent la mort. Une histoire de folie, et de fatalité, à la manière des grecs, mais certainement plus à la fatalité de cette guerre absurde, à cette aliénation humaine qui conduit à sacrifier, et accepter de prêter son corps, jusque son âme à des bouchers gradés, à des fous.
L’écriture de ce livre est réellement magistrale, poétique, parfois rébarbative (ah ! les effets de style) et accompagne à merveille l’enchaînement des pensées d’Andréas, de rencontres ordinaires, mais qui changent pourtant la saveur de la vie passée, comme celle qui passera avant de s’éteindre.
J’ai eu la chance de le lire en français doublé du texte allemand, donc si vous pouvez acquérir la double version jetez vous dessus, la traduction est très bonne et l’allemand reste compréhensible.
Cette critique de la guerre est doublée d’un parallèle intéressant entre la prostituée et le soldat. Ces deux là qui ne possèdent jamais leur corps, ni leurs vêtements, ni leur logement. La chambre d’Olina n’est-elle pas aussi vide que la chambre des casernes ? Cette tenue de séduction, au fond, n’est elle pas l’équivaut du treillis militaire ?
Le corps de la femme ne lui appartient plus, elle appartient à sa maquerelle, à son client. Le corps du soldat appartient à l’armée, aux généraux, aux bouchers. Reste l’âme, qui vainement, tente de s’échapper de ces entraves. Mais la liberté de l’âme, c’est finalement la mort.
Le livre s’achève sur une fin surprenante. Le train était à l’heure en tout cas.
Et si tout n’était finalement que fatalité, Andréas ?
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[Le train était à l'heure suivi de Quatorze nouvelles |...]
Auteur    Message
C-Maupin



Sexe: Sexe: Féminin
Inscrit le: 06 Mai 2006
Messages: 1917

Posté: Mer 20 Juin 2007 15:04
MessageSujet du message: [Le train était à l'heure suivi de Quatorze nouvelles |...]
Commentaires : 1 >>

Un recueil de nouvelles, dont la première est très longue (plus de 100 pages) et donne son titre au recueil.
J'ai lu ce livre il y a dix-sept ans, et je me souviens encore de cette nouvelle (pas des autres).
C'est un texte émouvant, où l'angoisse monte inexorablement au fur et à mesure que le héros prend conscience du peu de temps qui lui reste à vivre. Comme dans toute bonne nouvelle, la fin est surprenante.
Je rapprocherais aussi ce texte des tragédies grecques, par le côté inévitable du destin.
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