3 livres correspondent à cette oeuvre.
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Notation moyenne de ce livre : (3 livres correspondant à cette oeuvre ont été notés)
Mots-clés associés à cette oeuvre : colonisation, culture, polynesie, tahiti
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[Noa Noa | Paul Gauguin] |
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Message |
elisala
Sexe: Inscrit le: 09 Mar 2006 Messages: 786 Localisation: Paris, idf
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Posté: Dim 19 Juin 2011 18:14
Sujet du message: [Noa Noa | Paul Gauguin]
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Je n'ai pas grand chose à dire sur ce livre : c'est sans doute un assez bon témoignage de ce que pouvait être la vie en Polynésie pendant un temps, mais bon, ce n'est pas d'un intérêt fulgurant. Ce n'est, guère, au final, qu'un journal. Certes, de Van Gogh, mais qui a dit que le journal d'un peintre aussi génial soit-il devait être génial ? pas moi.
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[Noa Noa | Paul Gauguin] |
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Message |
Latulu
Sexe: Inscrit le: 19 Avr 2006 Messages: 315
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Posté: Jeu 17 Aoû 2006 22:34
Sujet du message: [Noa Noa | Paul Gauguin]
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Voici le commentaire que j'ai trouvé à propos de ce livre sur Amazon :
Quatre-vingt dix ans après Paul Gauguin, j'eus moi-même l'occasion de constater à quel point les Européens, par le biais de leurs soldats, de leurs prêtres, de leurs pasteurs, de leurs bureaucrates et de leurs marchands, avaient perverti la société polynésienne, aidés dans cette œuvre destructrice par les commerçants chinois.
Lorsqu'il arrive à Tahiti en 1891, Gauguin, choqué de voir combien la capitale Papeete s'était médiocrement provincialisée à la mode française, décide d'aller vivre avec une Tahitienne chez les Tahitiens, loin de tout contact européen, et le récit qu'il en fait dans Noa Noa est passionnant.
Il y décrit non les « bons sauvages » fantasmatiques créés par certains esprits faibles du siècle précédent dans leur recherche d'origines « pures », mais une humanité forte qui cultive un art de vivre situé à l'exact opposé du mépris judéo-chrétien du corps.
Pour nous, qui sommes sous l'emprise des faiseurs d'opinion, lesquels essaient de nous faire croire que les pieds doivent être griffés Nike pour valoir quelque chose, et que les plus belles étoiles sont les satellites dont descendent les bouquets payants, c'est une lecture rassérénante.
Pour ceux qui croiraient encore aux vertus de la colonisation et des comportements impériaux -Rome avant-hier, l'Europe hier, les États-Unis aujourd'hui, peut-être la Chine demain-, c'est un livre franchement indispensable.
Juste après la mort de Gauguin aux Marquises en 1903, un évêque local sûr de son bon droit détruisait vingt toiles du peintre, œuvres jugées licencieuses, contraires à la morale. Au-delà de la tristesse éprouvée à l'idée de cette perte irréparable, on se dit que cet acte barbare témoigne de la réussite de Gauguin : il luttait pour une humanité plus belle, plus sensuelle, plus libre.
Je partage l'avis de Michel-Philippe Lehaire.
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[Noa Noa | Paul Gauguin] |
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Message |
kalistina
Sexe: Inscrit le: 29 Avr 2006 Messages: 620 Localisation: marseille
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Posté: Mar 15 Aoû 2006 20:27
Sujet du message: [Noa Noa | Paul Gauguin]
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Dans ce journal, tenu par Paul Gauguin lors de son premier séjour polynésien, éclate à chaque ligne l'émerveillement devant la nature, l'amour de la civilisation menacée des Maoris, la sensualité que lui inspire Tehura, sa jeune fiancée : " Je suis embaumé d'elle ! "
C’est intéressant de découvrir Paul Gauguin écrivain. Il nous raconte sa découverte du peuple maori, son apprentissage qui se fait jour après jour, au fur et à mesure qu’il accepte de mettre de côté la « civilisation », qu’il juge « soldatesque », c’est « le négoce et le fonctionnarisme ». Il doit remettre en question une partie de son mode de vie et de pensée. « Comme eux pour moi, j’étais pour eux un objet d’observation, l’inconnu, celui qui ne sait ni la langue ni les usages, ni même l’industrie la plus initiale, la plus naturelle de la vie. Comme eux pour moi, j’étais pour eux le « Sauvage ». Et c’est moi qui avais tort, peut-être. »
Un passage du livre est consacré à la cosmogonie et à la théogonie maories ; c’est intéressant mais j’ai trouvé ça un peu longuet, tout de même. Bref, un ouvrage qui devrait plaire à ceux qui connaissent déjà Gauguin le peintre. J’ai apprécié aussi la postface qui résume la vie de Gauguin et qui place l’écriture de ce manuscrit dans un contexte global.
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