L'histoire de deux amis, dans la Californie des années 30, travailleurs journaliers qui voyagent de ferme en ferme pour gagner de quoi survivre. Mais leur rêve est de pouvoir un jour acheter leur propre terrain et vivre une vie simple et paisible.

C'est une histoire très courte qu'on peut lire d'une traite. Les descriptions sont réduites au minimum, la plupart du texte consiste en dialogues, on se retrouve vraiment dans la peau des personnages. L'histoire est très touchante, ce qui arrive à George et Lennie reflète la fragilité des humains, psychologique pour certains, physique pour d'autres. Il y aurait beaucoup d'autres choses à dire mais je n'arrive pas vraiment à trouver les mots... Donc je vais simplement dire: lisez ce livre, ça ne vous prendra pas longtemps et ça en vaut vraiment la peine!

J'ai trouvé l'introduction de Susan Shillinglaw très intéressante, elle permet de mieux comprendre l'univers de Steinbeck et donne de bonnes clés de réflexion. C'est rare que j'apprécie une introduction à un livre, je les trouve souvent trop longues et difficilement accessibles, mais celle-ci est vraiment utile (mais plutôt à lire à la fin, car elle dévoile les évènements de l'histoire...)

Un roman d'une grande force centré autour de deux travailleurs agricoles itinérants dans l'amérique profonde : Lennie, un doux simplet à la force herculéenne, et son compagnon Georges. Tous deux rêvent d'amasser un peu d'argent pour s'acheter une ferme et "soigner des lapins".
Hélas, ils arrivent dans un ranch où le fils du propriétaire se montre très jaloux de sa jeune et tentarice épouse. Dès le début on sait que le drame est inévitable.

C'est la plus belle histoire d'amitié entre Georges et Lennie qu'il m'ait été donné de lire. Le regard n'est jamais condescendant à l'égard de Lennie, présenté comme simple d'esprit. Georges n'est pas non plus l'équivalent d'un père idéal.
Le contexte de l'Amérique profonde n'est pas anodin : il peut sembler arriéré, comme un monde de barbares, ce qui peut apparaître comme une faiblesse, mais on aurait du mal à imaginer cette histoire autrement. En tout cas les rapports entre les personnages sont extrêmement durs, voire tragiques.

Ayant adoré « Les raisins de la colère », je ne pouvais qu’aimer « Des souris et des hommes ». Sans raconter l’histoire ni le dénouement, ce livre est construit autour de deux personnages singulièrement différents mais profondément attachés l’un à l’autre. A un point tel que l’un des protagonistes (Georges) finira par « protéger » son ami (Lennie) jusqu’à la fin...

Cette histoire se déroule dans le contexte de la grande dépression de 1929 où l'argent commençait à se faire rare et la faim omniprésente.
Dans ce livre, la fantaisie la plus légère se heurte à celle qui est, en fait, la dure réalité de la vie. L'ingéniosité et la capacité de rêver de Lennie touche le coeur et fait réfléchir sur la force mais aussi la faiblesse d’un rêve qui ne deviendra jamais réalité.
Ce livre devrait être lu de tous ; il est très bref, bien écrit et les personnages sont fabuleux ; le rapport entre les deux journaliers qui sont unis par le même rêve, est touchant.
Un des livres les plus tristes qu'il me fût amener à lire, mais, en même temps, il réussit à nous faire sourire.

Un classique devenu mythique

L'amitié entre deux ouvriers agricoles, pendant la grande dépression, qui doivent fuir sans cesse leurs semblables à cause de la maladresse de l'un d'entre eux.

Par une écriture forte et grave John Steinbeck évoque l’univers pauvre de l'Amérique rurale de la fin des années 1930, lors de la grande dépression, et à travers l'étrange histoire d’une amitié informe et étrangement nouée il exprime toute la misère et la solitude humaine.

Attention, la suite révèle l'histoire!
En Californie, au milieu des années trente, comme des milliers d’autres travailleurs ballottés par la crise économique, deux amis, George Milton et Lennie Small, sont réduits à mener une vie d’errance, travaillant comme journaliers agricoles. Leur rêve est de pouvoir, un jour, acquérir une petite exploitation. Lennie est un colosse à l’esprit simple, entièrement dépendant de son ami Georges, vif et intelligent. Lennie adore caresser les matières soyeuses, tout ce qui est doux, en broyant sans le vouloir de ses énormes mains, souris, lapins ou chiots. Embauchés dans la ferme des Curley, Georges devine qu'un drame va se produire car la belle-fille du patron est une femme provocante et son mari, un jaloux violent. En effet Mme Curley fait des avances à Lennie, mais elle prend soudain peur et en voulant l'empêcher de crier, Lennie la tue. Afin d'épargner à son ami la vengeance de Curley, mais sans doute aussi pour mettre un terme à ce qu’il ressent comme un poids, George abat Lennie lui-même, tout en lui décrivant cette ferme dont ils avaient tant rêvé et qu’ils n’auront jamais.


le cri du lézard

Un classique qui fait prendre concience en chacun de nous veille un Leny

Un bon livre qui peut être bien pour faire ses début dans la littérature pour adulte.

Un très belle histoire d'amitié entre Georges, petit homme responsable et Lennie, petit enfant dans le corps d'un Goliath. J'ai également vu l'adaptation du roman au théâtre, c'était un très bon moment aussi.