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Les notes de lectures recherchées

6 livres correspondent à cette oeuvre.

Il y a actuellement 6 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).

Notation moyenne de ce livre : (6 livres correspondant à cette oeuvre ont été notés)

Mots-clés associés à cette oeuvre :

[Zagor Classic. 7, Zagor contro Zagor | Guido Nolitta ; ...]
Auteur    Message
Franz



Sexe: Sexe: Masculin
Inscrit le: 01 Déc 2006
Messages: 1967
Localisation: Nîmes

Posté: Jeu 14 Avr 2022 11:16
MessageSujet du message: [Zagor Classic. 7, Zagor contro Zagor | Guido Nolitta ; ...]
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Zagor contre Zagor.
La vallée interdite (fin).
La charge des bisons effrayés par le feu déclenché par la foudre s’achemine dans un tonnerre de sabots vers le village indien des Fox massacreurs de bovidés. La boucle pourrait se fermer ainsi, l’arroseur de plomb devenant le rossé mais Zagor galope, virevolte et dévie la furia bovine du camp des Fox. Le chariot des trafiquants d’armes n’aura pas les mêmes grâces. Il volera en éclats et ses occupants en charpie. Dans son équipée sauvage, Zagor sauvera le jeune Wapiti Rapide, neveu de Boston Joe et Cico, embarqué sur le dos d’un bison affolé. Les Fox, reconnaissants, arrêteront de tuer inutilement les placides ruminants et Wapiti Rapide restera dans sa famille indienne de cœur.
Paru en France d’octobre 1962 à février 1963 dans le petit format Kiwi, n° 90 à 94, l’épisode de « La vallée interdite » se développe sur deux fronts, les truands volés et les trafiquants floués qui pourraient être indépendants et dont le fil rouge est Boston Joe, vieux prospecteur cherchant des fonds afin de financer la recherche et le rapatriement de son neveu qu’il imagine asservi par des Indiens. Avec ses présupposés d’Occidental déplacé dans un monde nouveau, Boston Joe ignore malgré lui la bonté, l’hospitalité et la fraternité des aborigènes, tous mis dans le même sac. Baptisé Wapiti Rapide, le jeune Blanc ne quitterait pour rien au monde son mode de vie nomade et sa famille aimante d’adoption. Zagor le comprend et respecte son choix alors qu’il a un devoir de mémoire envers Boston Joe. Au début des années 1960, l’Indien d’Amérique était encore, dans la culture populaire et l’imaginaire collectif un sauvage qu’il fallait acculturer. Même si cela peut paraître banal aujourd’hui, les auteurs font ici preuve d’une belle ouverture d’esprit.
Zagor contre Zagor (début).
A fort Kadar, avant-poste de l’armée américaine en terres indiennes, les aventuriers et les militaires se croisent au bar. Un soldat soûl révèle à Kleber et à Simons, deux bandits de grands chemins, qu’un convoi d’or doit être escorté par Zagor. Olaf Botegosky, un civil travaillant au fort, dont la ressemblance avec Zagor est flagrante une fois rasé, est débauché par Kleber afin qu’il supplante le héros de Darkwood et s’empare du magot. Le capitaine Farrel n’est pas totalement dupé par la supercherie et il décide de pister le faux Zagor. Les gredins n’hésitent pas à éliminer les gêneurs et ils envisagent de braquer une banque et d’en refourguer la responsabilité à Zagor.
Les 70 pages scénarisées et dessinées par Gallieno Ferri divertissent avec des subterfuges abracabrantesques et se jouent de toute vraisemblance. Zagor se dédouble et combat le mal incarné en un sosie parfait. Même Cico s’y perd. Il faudra bien des sauts et des voltes-faces pour que le bien triomphe. Pure fiction populaire composite, Zagor passe sans transition du burlesque à la peur, délivrant une vision tragi-comique de l’existence,
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[Zagor Classic. 6, La grande pianure | Guido Nolitta ; G...]
Auteur    Message
Franz



Sexe: Sexe: Masculin
Inscrit le: 01 Déc 2006
Messages: 1967
Localisation: Nîmes

Posté: Sam 05 Mar 2022 14:29
MessageSujet du message: [Zagor Classic. 6, La grande pianure | Guido Nolitta ; G...]
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La grande plaine.
La vallée interdite (suite).
Boston Joe a été retrouvé par Martin et sa bande, soucieux de récupérer le butin de leur rapine que le vieux prospecteur leur avait subtilisé en partie. Les voleurs volés se ruent sur la cache de Boston Joe mais Zagor et Cico ont le temps de recueillir les dernières paroles du mourant avant de se lancer à leur poursuite. Il leur révèle que l’argent dérobé devait financer ses recherches pour retrouver son neveu élevé par les Indiens Fox. Zagor jure de rétablir la justice et de soustraire le jeune blanc aux Indiens. En chemin, Zagor et Cico découvrent un massacre de bisons pourrissants et croisent la route de deux trafiquants d’armes. Les Fox armés déciment les bisons et fournissent les peaux en paiement aux sinistres margoulins, provoquant la fuite d’autres tribus incapables de se nourrir face à l’hécatombe de bisons. Prisonniers des Fox, Zagor et Cico font connaissance de Wapiti Rapide, jeune Fox à la peau claire qui pourrait être le neveu de Boston Joe.
Les scénarios cousus de fil blanc de Sergio Bonelli et les cases bancales de Gallieno Ferri réussissent à donner du goût à d’invraisemblables histoires en les extirpant du pot-pourri de la culture populaire américaine. Zagor est un mix du Fantôme du Bengale (1936) de Lee Falk et Ray Moore et du Tarzan (1912) d’Edgar Rice Burroughs. Le tandem créé avec Cico, Mexicain rondouillard et gaffeur fonctionne en saupoudrant du grotesque dans la tragédie, les gags répétés autour de la maladresse et la poltronnerie de Cico tempérant un climat volontiers angoissant. « La Vallée interdite » est encore du côté de la réalité avec les trafics entre Blancs sans scrupules et Indiens crédules, massacre de bisons et rapt d’enfant, prospecteur d’or et voleurs de banque. Les aventures de Zagor basculeront ensuite vers le western gothique, le fantastique et la science-fiction sans que cela nuise à la série, le héros devenant multifonctionnel et inoxydable, véritable couteau suisse de la culture populaire.
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[Zagor Classic. 5, La valle prohibita | Guido Nolitta ; ...]
Auteur    Message
Franz



Sexe: Sexe: Masculin
Inscrit le: 01 Déc 2006
Messages: 1967
Localisation: Nîmes

Posté: Mar 12 Oct 2021 11:18
MessageSujet du message: [Zagor Classic. 5, La valle prohibita | Guido Nolitta ; ...]
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Violation de territoire (suite et fin).
Le journaliste Jack Webb approche Sparrow, le propriétaire véreux du casino flottant « L’Etoile du fleuve » afin de faire la lumière sur les jeux de hasard truqués. L’Australien, lieutenant de Sparrow, se charge d’éliminer l’importun en le jetant inanimé dans le fleuve. C’est sans compter sur Zagor qui repère les sinistres manigances des larrons et agit promptement pour redresser les torts. Pendant ce temps, Cico s’active dans la salle des machines. Les Indiens Powhatan abordent le bateau à aubes, bien décidé à éliminer les envahisseurs blancs qui ont violé leur territoire.
La vallée interdite (début).
Boston Joe découvre une grotte d’Ali Baba contenant les richesses accumulées lors de rapines par des bandits. Les « propriétaires » du butin entassé surprennent le vieux prospecteur qui est blessé mais réussit à prendre la fuite. Recueilli par Zagor et Cico, Boston Joe se remet de sa blessure et prend rapidement la tangente. Les dangereux bandits l’ont toutefois pisté et atteignent la cabane des marais. Ils s’en prennent à Cico resté seul dans la cabane, bien décidé à récupérer coûte que coûte la part du butin dérobée par Boston Joe.
Zagor, série italienne ancrée dans l’imaginaire collectif des jeunes lecteurs d’illustrés des années 1960 s’inscrit dans l’âge d’or des petits formats. Imprimés en noir et blanc sous une couverture papier en couleur criarde, les PF pouvaient facilement se dissimuler et se lire en cachette puisque cette bédé populaire, d’un coût modique, était largement décriée. En France, certains titres étaient tout de même vendus à plus de 100 000 exemplaires par mois. Avec son contenu daté, Zagor est pourtant réédité en couleur chez son éditeur princeps Bonelli mais il ne paraît plus en France. Agissant comme une madeleine proustienne, Zagor réveille toute une époque où les héros positifs travaillaient inlassablement et avec succès à combattre le mal. Bourrées d’invraisemblances, de clichés et d’erreurs, les histoires brassant tous les poncifs imaginables se dégustent néanmoins, prêtant à sourire béatement.
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[Zagor Classic. 3, La morte invisibile | Guido Nolitta ;...]
Auteur    Message
Franz



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Posté: Jeu 23 Avr 2020 11:20
MessageSujet du message: [Zagor Classic. 3, La morte invisibile | Guido Nolitta ;...]
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La mort invisible.
Zagor, accompagné de son ami Cico, entreprend de filer deux dangereux fugitifs. L’un d’eux, Fulton, a eu vent de l’histoire d’un totem sacré serti de pierres précieuses détenu par des Indiens Pieds-Noirs. En faisant main-basse sur le totem, les deux malfaisants déclenchent la vindicte des Indiens qui s’en prennent malencontreusement à Zagor et à Cico. Afin d’éviter le pire pour Cico prisonnier des Pieds-Noirs, Zagor devra pister les bandits et rapporter le totem sacré mais quiconque met la main sur le précieux objet meurt mystérieusement.
L’homme volant.
A peine remis de leurs tribulations avec les bandits et les Pieds-Noirs, le duo d’amis découvre un homme supplicié, une colonne de fourmis cherchant à se repaître de son visage émergeant du sable. Délivré in extremis par Zagor, l’homme sous le choc est atteint d’une crise démentielle. Zagor le maîtrise et le dépose au prochain fort militaire où le médecin pourra le soigner. Alors que l’homme recouvre ses esprits, un Indien coiffé d’une chauve-souris lui lance depuis la fenêtre un dard empoisonné avec une sarbacane. Zagor est impuissant à se saisir de l’assassin. Regagnant leurs pénates, Zagor et Cico vont être victimes d’attentats à répétition par un groupe d’Indiens nains, tous coiffés d’une chauve-souris. Les Indiens agissent pour le compte d’un homme doté de pouvoirs hypnotiques, vêtu d’un collant bleu, d’un casque souple et d’une cape jaune.
Zagor ressemble à un cadavre exquis sans queue ni tête. On pourrait imaginer le scénariste lancer des idées comme elles viennent et le dessinateur les mettre en images sans souci de cohérence et de vraisemblance. Le charme de Zagor est là, dans cette moulinette à fantasmes, brassant les modes et les codes du genre, récupérant, injectant les productions américaines et faisant émerger une série indémodable, ancrée dans son époque et flottant dans l’imaginaire. Tout est tiré par les cheveux et il faut en prendre son parti sinon la lecture achoppe à la première case. La réédition des aventures de Zagor est un régal, une sucrerie acidulée aux effets durables et bienfaisants.
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[Zagor Classic. 2, Tradimento ! | Guido Nolitta ; Gallie...]
Auteur    Message
Franz



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Localisation: Nîmes

Posté: Mer 15 Jan 2020 15:22
MessageSujet du message: [Zagor Classic. 2, Tradimento ! | Guido Nolitta ; Gallie...]
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Trahison !
Chemin faisant, Zagor et Cico découvrent le massacre des soldats d’un avant-poste par les Indiens Delaware et Senecas alliés. Le lieutenant Slater mourant révèle à Zagor qu’un traître a ouvert les portes du fortin aux assaillants. Se précipitant à Fort Pitt, prochaine cible des Indiens, Zagor et Cico surgissent, prompts à confondre l’allié infiltré des Delaware, curieux camelot en redingote et haut de forme portant le patronyme de Michel Ronet mais celui-ci retourne la situation à son avantage et les deux amis sont incarcérés. Le même scénario risque de se reproduire si Zagor et Cico ne trouvent pas une solution pour s’extirper de la cellule et démasque le traître. Le terrible et déterminé chef Delaware Kanoken fourbit ses armes et galvanise ses troupes.
La première aventure de Zagor trouve sa conclusion dans le n° 2 de Zagor Classic. La nouvelle série formatée en 82 pages couleur reprend les premières histoires de l’Esprit à la hache parues initialement en 1961 en noir et blanc et propose un nouveau titre alors que le premier récit intitulé à l’origine « Guet-apens dans la forêt » continue dans le 2e volume de la nouvelle série. Démarre aussi la seconde aventure historique du justicier de Darkwood, « Le totem maléfique » sur 9 pages, la suite se poursuivant dans le 3e numéro. Malgré ce découpage un peu chamboulé, Zagor Classic rehausse une histoire datée, sortie des tiroirs avec de nouveaux atours colorés. Il faut l’assise et la volonté d’une solide maison d’édition pour se risquer sur le marché de la nostalgie car les maladresses graphiques et les incohérences scénaristiques abondent. En s’inspirant d’un duo comique à la Laurel et Hardy au Far West, Zagor et Cico jouent chacun leur partition et croisent parfois leurs actions, le Mexicain bedonnant et trouillard sauvant la mise et la vie au justicier élancé et musclé. Dans une Amérique du XIXe siècle fantasmée, Zagor le justicier, acrobate et tireur d’élite, imparable au lancer de hache, enchante encore des décennies plus tard.
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[Zagor Classic. 1, La foresta degli agguati | Guido Noli...]
Auteur    Message
Franz



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Messages: 1967
Localisation: Nîmes

Posté: Lun 14 Oct 2019 11:34
MessageSujet du message: [Zagor Classic. 1, La foresta degli agguati | Guido Noli...]
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Traquenard dans la forêt.
Cico, petit Mexicain enrobé et débrouillard, a débarqué à Point Pleasant, un village en avant-poste de la colonisation, au bord du fleuve. Cico aimerait bien se rincer le gosier à l’œil mais ses ruses ne convainquent pas le barman. En se faisant brutalement corriger par Reggan, un trappeur combinard de mèche avec le tenancier, Cico déclenche une rixe, ses compagnons bateliers venant à sa rescousse. Reggan jure vengeance et ses accointances avec les Indiens Delaware qui maraudent les Blancs rendent ses vociférations inquiétantes. Le lendemain, les bateliers sont attaqués et massacrés sur le fleuve par les Delaware dirigés par Reggan, à l’exception de Cico, fait prisonnier dont Reggan souhaite se venger personnellement. Zagor, justicier défendant les opprimés, piste la bande de Reggan. Après moult tribulations, trémulations et trépidations, Cico et Zagor finissent par se lier d’une indéfectible amitié mais les Delaware dirigés par Kanoken, un chef indien retors, ont la dent dure et la flèche acérée.
Il s’agit de la toute première histoire de Zagor, l’Esprit à la hache, concoctée en 1961 par Guido Nolitta, pseudonyme de Sergio Bonelli (1932-2011), fils du « père » de Tex Willer, Giovanni Luigi Bonelli (1908-2001), éditeur éponyme. Zagor débute en France en janvier 1962 et son aventure s’étale sur cinq numéros du mensuel petit format Kiwi (n° 81 à 85). Initialement paru en noir & blanc, les éditions Bonelli dirigées aujourd’hui par Davide, fils de Sergio, arrière-petit-fils de Gian ont relancé en mars 2019, à l’instar de Tex Willer, la série Zagor en la colorisant. Même si les aficionados de la première heure peuvent déplorer ce « vandalisme culturel », la mise en couleur numérique redore plutôt agréablement le blason d’une série devenue datée dans ses premiers envois. Les ressorts de l’intrigue semblaient rouillés quand les anatomies et les perspectives vacillaient. Malgré, ou grâce à cela, Zagor dégage toujours un charme suranné subtil et tenace, un des parfums entêtants de l’enfance.
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