Un fils écrivain libertin, après le décès de son père écrivain estampillé catholique, tente d'écrire sur lui, sur eux et finit, déviation assumée, par surtout parler de lui-même.
Les cent premières pages n'étaient pas loin de m'exaspérer, car elles tournaient essentiellement autour de la difficulté de l'écriture et des difficultés que ces difficultés entraînaient, puis, à la faveur d'un coup de colère qu'on sent vibrer dans les pages, une sorte de carcan vole, et le narrateur prend un peu, paradoxalement, de distance et son propos commence à devenir brillant, car j'ai seulement alors commencé à percevoir la structure du récit, et humoristique, ce qui allège un sujet grave. Le personnage du psychiatre en train de persifler sans arrêt sur les propos de son patient vaut son pesant de marrons glacés !
La fin met en garde sur la tentation de nous imaginer que ce texte soit autobiographique ; je me le suis tenu pour dit.
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