[Le Monde enfin. Récits d'une fin du monde annoncée | Jean-Pierre Andrevon]
Tellement passionnant que j’y ai passé la nuit
A la suite d’une pandémie foudroyante (nommée PISCRA — mais ce pourrait être la grippe aviaire, ou l’ESB), la Terre est vidée en quelques jours de la quasi-totalité de ses habitants (1/1000 survivants). Commence alors « le monde enfin », roman choral et ambitieux qui raconte le destin de quelques survivants. Jeunes ou vieux, cette poignée de rescapés, errant dans un pays en ruine envahi par la végétation et les animaux sauvages, s’accrochent au fragile espoir de reconstruire un jour la civilisation. Cette apocalypse poignante, qui s’attache à décrire minutieusement la lente disparition d’un monde, est traversée par des moments de bravoure épiques, tel ce combat acharné de plusieurs jours, dans un Paris méconnaissable, entre des astronautes échoués et une multitude de rats emmenés par une princesse aux allures d’enfant sauvage. Une fin du monde exceptionnelle.
A un moment où le futur de la planète devient préoccupant, ces textes ont des accents prémonitoires très inquiétants.
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