Une très bonne surprise que ce livre. Je trouve que Tania Montaigne a le sens des phrases chocs, un peu comme Beigbeder. Ce livre est difficile à raconter, difficile à résumer. Les paragraphes sont résumés par des constats, comme celui-ci, qui clôt un paragraphe sur la difficulté que l'héroïne éprouve à avoir envie de rire alors qu'elle est une femme quitté : "ce que je sais : le rire est le propre de l'homme. Une femme quittée n'est pas un homme". J'adooore.
Il y a aussi les délires sur le livre d'apprentissage du japonais. L'héroïne a acheté un livre pour apprendre le japonais. Elle tente de percer la psychologie des personnages de ce livre et de leurs dialogues et c'est vraiment drôle. Un exemple :
" - Marie-Pascale : Nûdoru to sosû ga arimasu ka ? Y a-t-il de la sauce avec les nouilles ?
- B : Hai. Oui
- Marie-Pascale dans un élan surprenant ajoute : Dewa, napukin o wasurenaide kudasai ! Alors n'oublie pas la serviette !
Pointant du doigt le léger négligé de B lorsqu'il mange des nouilles. A n'en pas douter, Marie-Pascale est une femme quittée qui tente de reprendre contact avec les hommes, d'une façon maladroite et autoritaire."
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