4ème de couverture :
Dans les ruines brûlantes de la cité millénaire de Kaboul, la mort rôde, un turban noir autour du crâne. Ici, une lapidation de femme, là un stade rempli pour des exécutions publiques. Les Taliban veillent. La joie et le rire sont devenus suspects. Atiq, le courageux moudjahid reconverti en geôlier, traîne sa peine. Toute fierté l'a quitté. Le goût de vivre a également abandonné Mohsen, qui rêvait de modernité. Son épouse Zunaira, avocate, plus belle que le ciel, est désormais condamnée à l'obscurité grillagée du tchadri. Alors Kaboul, que la folie guette, n'a plus d'autres histoires à offrir que des tragédies. Quel espoir est-il permis ? Le printemps des hirondelles semble bien loin encore...
Salué par J.M. Coetzee, prix Nobel de littérature 2003, et par la critique internationale, Yasmina Khadra est devenu, en quelques années, l'un des écrivains les plus importants de sa génération. Il est traduit avec succès dans quatorze pays.
Mon avis :
Pfiuuuu, qu'est-ce qu'il est dur ce bouquin. Je crois que si j'avais commencé par lire celui-ci, je n'aurais pas forcément lu "l'attentat" et "les sirènes de badgad".
On se retrouve au coeur de Kaboul, sous l'emprise des Talibans : Tchadri obligatoire pour toutes les femmes, rires interdits, musique interdites, prières et prêche obligatoire pour tous et exécutions public de tous ceux qui ne se rallient pas à cette folie furieuse.
C'est horrible, sombre, tranchant et comme d'habitude très bien écrit.
Un livre que je conseille vivement donc.
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