[Encore une nuit de merde dans cette ville pourrie | Nick Flynn, Anne-Laure Tissut (Traducteur)]
Pas facile de faire un billet sur ce livre à la construction très fluide, c'est pourquoi j'ai inséré la présentation de l'éditeur qui sonne juste. J'ai aimé le regard posé sur les personnages sans aucun pathos malgré le sujet, pas froid non plus mais comme à distance à travers une sorte de brouillard comme eux-même se tiennent à distance de leur mal-être au moyen de l'alcool ou de la drogue. Pas très clair...mais je n'arrive à mieux dire pour l'instant.
Présentation de l'éditeur
"« J’ai travaillé auprès des sans-abri de 1984 à 1990. En 1987, mon père s’est trouvé à la rue, est resté sans-abri près de cinq ans. »
Nick Flynn n’avait pas connu son père. Ce dernier, écrivain sans œuvre un brin mythomane, menait une vie de bohème et de petits trafics, tandis que son fils, lui-même apprenti poète, traversait une jeunesse instable et ponctuée de drames. Jusqu’à leur rencontre dans un asile pour SDF de Boston. Les souvenirs affluent alors, en désordre, à l’image d’un roman familial chaotique.
Pour autant, ce livre ne se réduit ni à un document social sur la misère urbaine, ni à un simple récit autobiographique. S’il rend dignité et parole à toute une humanité souffrante, il s’agit avant tout d’une méditation de poète sur la filiation, hantée par le spectre du roi Lear et les échos de Beckett. Sans apitoiement, dans une langue fulgurante, Nick Flynn use tour à tour de toutes les formes littéraires pour cerner enfin la mythique figure paternelle, dans l’espoir de donner ordre et sens à sa propre vie. Cette entreprise héroïque, à la portée universelle, devient ainsi un acte de foi dans la grandeur de la littérature."
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