J'attendais une sorte de satire sociale à la "Vie est un long fleuve tranquille", mais je me trompais. D'abord, la famille que nous suivons de messe en messe, de confession en camp de scouts, est de milieu modeste ; la détresse de l'enfant et de son père, qui finissent par suivre un chemin parallèle (éloignement de l'Eglise) mais dans des directions différentes, charlatans pour l'un, indifférence pour l'autre crée une certain sympathie. La fin, apaisée, rafraîchit.
----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur
Wikipedia]