c'est long, c'est pesant, le style est sacrifié au contenu, pour un livre de philo ça se comprend mais ça nuit quand même pas mal à la lisibilité, c'est empreint d'un christianisme d'un autre âge (ben oui, ça fait longtemps qu'il est mort, je sais), bref, c'est chiant (désolé d'être grossier mais je ne trouve pas de terme correct rendant compte avec exactitude de mon sentiment)

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Crois tu que c est un livre que l on peut lire d une seule traite ? a petite dose OK , mais se mettre la tete dedans pendant plusieurs heures... et puis il y a l époque , le contexte ; Pascal a écrit Ses Pensées un peu en réaction au Jansénisme, trés a la mode à la cour de Louis XIV; je me souviens d avoir étudié tout cela au lycée, j en ai retenu la parabole du roseau pensant et du fameux pari ( croire en Dieu finalement ça ne peut pas faire de mal;;; la foi du charbonnier en bref.). Mais c est juste que tous ces problèmes religieux et philosophiques me semblent bien éloignés de notre époque qui a d autres maitres à penser , et d autres chats à fouetter, si je puis me permettre...

Bonjour,

Une petite réaction au sujet de votre note de lecture concernant les Pensées de Blaise Pascal. Evidemment, il y a maintenant une trentaine d'années écoulée depuis que je me suis immergé dans cette apologie du christianisme mais j'ai le souvenir vivace d'une écriture limpide, de textes fragmentaires structurés avec une rare intelligence. Pascal tente de saper le moral du jouisseur, du libertin qu'il a été aussi. On dirait qu'il se parle et cherche à se persuader que Dieu, avec ses petits bras musclés, a tout fabriqué sinon c'est la panique à bord et "le silence éternel de ces espaces infinis" l'effraie. Sous le blaze du Blaise couve la braise. Les Pensées sont traversées de flèches incendiaires. Cette littérature est testamentaire. Elle brûle et peut continuer à consumer celui qui s'en approche. Je me revois encore, bouche béante, face aux manuscrits autographes tout juste sortis des coffres-forts de la Bibliothèque nationale. Je n'étais encore qu'un provincial mais j'ai alors réalisé que l'écriture de Pascal était habitée.

Bonne journée.

Franz

Je peux comprendre que l on soit transporté par le style, par l incandescence du propos des Pensées ; Ste Thérese d Avila a écrit de superbes pages brulantes d amour (mystique...) et donc aussi St Augustin, et c est ou je voulais en venir ; car lui aussi était un REPENTI ; lui aussi avait eu une jeunesse de débauche... et c est toujours la meme rengaine : le péché, le péché !! vite absolvons nous ! Ah et puis j oublais, il y a eu un commencement donc il y aura une fin , nos ames seront jugées selon NOS ACTIONS en ce bas monde ; Ah Franz, retournons vite dans le monde du Léopard des neiges !