[Suite française | Irène Némirovsky, Myriam Anissimov (Préfacier)]
Sa fin de vie, fut tragique, et par respect pour Madame Némirovsky j'ai lu jusqu'au bout son dernier ouvrage, un souvenir dénonçant, l'horreur des guerres.
Sous les bombes lors de la débâcle française de 1940, où les malheureux riches convives harassés ripaillent avec démesure d'un peu de foie gras, assurant bon train à l'hôte protégé.
Ce nécessaire besoin de s'entourer de futilités, fait citer Edmond Rostand , par un des protagoniste « c'est bien plus beau lorsque c'est inutile ». Là c'est difficile à digérer, par mes oncles et tantes qui n'ont pas vécu la même débâcle.
Il est plus facile de méjuger le comportement d'un individu apeuré, enclin parfois à la bassesse et à l'animalité de ces gestes de survie, que de lui tendre la main.
Une leçon d'histoire transcrite avec méthode par l'auteur. La tenue de ce journal garde en mémoire les ignominies des hommes en déroute, des personnes affamées, terrorisées.
Ce témoignage a le mérite d'exister mais sûrement pas d'être glorifié.
----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur
Wikipedia]
Afficher toutes les notes de lectures pour ce livre