[Sans nouvelles de Gurb | Eduardo Mendoza, François Maspero (Traducteur)]
Gurb a disparu dans Barcelone, dissimulé sous les traits de Madonna. Précision : Gurb est un extraterrestre. Parti à sa recherche sous une apparence moins voyante, son coéquipier tient scrupuleusement le journal de ses observations. Une satire délirante et désopilante de notre monde moderne.
Ce court roman est plutôt amusant, dans le genre burlesque. Le héros essaie de s’intégrer aux humains, mais il accumule les bourdes et en est rarement conscient. C’est ce décalage qui fait rire, par exemple lorsqu’il essaie de draguer sa voisine :
- 20h30, il lui demande du riz -> très heureux de voir que son plan marche !
- 20h35, deux cuillerées d’huile ;
- 20h39, une tête d’ail ;
- 20h42, 4 tomates pelées, sans pépins ;
- 20h44, du sel, du poivre, du persil, du safran ;
- 20h46, 200g d’artichauts (déjà bouillis), des petits pois et des haricots mange-tout ;
- 20h47, elle lui donne 2000 pesetas et lui d’aller manger au restaurant et de la laisser tranquille ;
- 21h00, il est tellement déprimé qu’il n’a pas la force de manger.
Quelle patience, quand même (et quel frigo bien rempli !)… ‘fin bref, fin de l’exemple :-)
C’est très bien mené durant tout le début du roman. En revanche, vers les deux tiers, j’ai commencé à décrocher, je ne suivais plus du tout ce qu’il se passait, le fait que la ficelle ne change pas émoussait mon intérêt… D’autant plus que j’ai trouvé la fin bâclée.
Bref, mon avis est mitigé, dommage que la fin ne vaille pas à mon goût toute la première partie.
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