[La caverne des idées | José-Carlos Somoza, Marianne Millon (Traducteur)]
Ce livre est tellement complexe que je ne me sens pas capable de faire une note qui soit à la hauteur de sa richesse. Je ne peux que vous dire à quel point je l’ai aimé et comme il m’a subjuguée !
Il y a deux histoires à suivre en parallèle : le roman policier avec le déchiffreur d’énigmes Héraclès, l’homme de raison, et Diagoras, le philosophe, et l’histoire du Traducteur.
Le roman lui-même est très bon, on découvre l’Académie de Platon et les bas fonds d’Athènes, deux mondes qui se côtoient ; dans lequel se situe la Vérité ? Les deux protagonistes valent déjà le détour.
Ce qui fait de ce roman un excellent livre, c’est le double niveau de lecture, avec les notes du traducteur qui constituent la seconde énigme à résoudre. Le traducteur est d’abord interpellé par l’edeisis, ce procédé littéraire qui consisterait à faire passer un message secret grâce à la répétition d’ « images » que le lecteur doit pouvoir décoder.
Le traducteur se prend au jeu, jusqu’à devenir obnubilé par cette edeisis. Certaines phrases à la deuxième personne du singulier lui font croire qu’il pourrait être directement interpellé par l’auteur. Est-il en train de devenir fou, ou la Vérité est-elle encore ailleurs… ?
J’ai vraiment adoré ce roman, le procédé est très original et créatif. Je vous le conseille plus que chaudement et vous fais toutes mes excuses pour cette note qui ne rend pas hommage au talent de l’auteur !
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