Depuis cet été, je suis avec plaisir le parcours autobiographique de
Philippe Labro, avec "le petit garçon", "15 ans" et maintenant "l'étudiant étranger" qui relate une année sur le campus d'un collège américain dans l'état très conservateur de Virginie, à la fin des années 50.
D'abord exalté par les promesses et les largesses du nouveau monde (les dollars, la fraternité étudiante, les dates, la douceur de vivre sous les arbres et les pelouse du Sud), le narrateur entrevoit tout à coup avec lucidité les travers de cette société très WASP : le conformisme obligatoire, la ségrégation raciale, l'opportunisme de la bonne société.
Sans se départir d'un regard tendrement ironique sur ses jeunes années, Philippe Labro arrive à faire passer toute la nostalgie de l'étudiant, qui taille la route, libre et avide d'expériences nouvelles. On s'y retrouve tous un peu.
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