Allez, enfin un livre que je n'ai pas aimé. Grande déception, car il y avait un bel article dans "Le monde des livres". Oui, la première phrase est belle : "Tu vas avoir quatre-vingt deux ans. Tu as rapetissé de six centimètres, tu ne pèses que quarente-cinq kilos et tu es toujours belle, gracieuse et désirable. Cela fait cinquante-huit ans que nous vivons ensemble et je t'aime plus que jamais. Je porte de nouveau au creux de ma poitrine un vide dévorant que seule comble la chaleur de ton corps contre le mien" (elle est reprise en 4e de couv). Mais j'ai été irritée par tout le reste du récit. André Gorz m'a semblé piégé dans le social, les cercles mondains parisiens... Il ya dans ce livre comme une fausse modestie. D., la compagne de cinquante ans, me semble presque... un faire-valoir. Voilà mon retour, a-contrario des critiques littéraires.
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