Un livre très agréable à lire (et aussi à relire) mais qui me semble présenter moins d'intérêt que la plupart des romans de la série.
Il décrit le contraste entre la façade respectable d'une maison bourgeoise et de ses habitants et les vices qui les habitent, mis en lumière par les propos presque orduriers des domestiques, de fenêtre en fenêtre sur la cour. (Après la dépravation de la haute bourgeoisie, la dépravation de la moyenne bourgeoisie, c'est un peu répétitif)
Certaines scènes seraient dignes de Feydeau : comme cette course éperdue, d'une femme en chemise dans l'escalier de service puis le grand escalier de la maison et se heurtant toujours aux portes fermées de son appartement.
Zola y peint également la cupidité et l'avarice des protagonistes : tous les moyens sont bons pour ne pas payer ce que l'on doit et pour capter un héritage.
Une fois encore Zola encadre son livre de deux scènes semblables : présentation des personnages au cours d'une soirée chez Clotilde (où l'on chante "la bénédiction des poignards") et conclusion au cours d'une soirée chez Clotilde (où l'on chante "la bénédiction des poignards").
----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur
Wikipedia]
Afficher toutes les notes de lectures pour ce livre