[La Machine à broyer les petites filles | Tonino Benacquista]
Il suffit de prononcer le mot " colt " et l'on a changé de bord. Errer dans les rues avec un revolver en état de marche, c'est saisir la chance d'être un autre. Immédiatement, dès le tout premier contact, des idées me sont venues à l'esprit, des choses auxquelles je n'avais jamais pensé. Jamais. Une foire au crime, un chasseur de pizza, un balcon meurtrier, un violoncelle qu'on assassine et un Van Gogh gravé dans la peau sont autant de pièces d'un engrenage cynique et burlesque, un laminoir de l'innocence. Une machine à broyer les petites filles. Quinze nouvelles par l'auteur des morsures de L'Aube.
Bon, il faut aimer le genre noir-comique, le style, inimitable au demeurant, de Benacquista. C'est grinçant, très, parfois absurde (voir "La foire au crime" par exemple). Je dois avouer que j'ai ri, donc ce n'était pas si mal que ça, mais j'ai été déçue par rapport à ce que j'avais lu de cet auteur. J'avais adoré les quatre romans noirs et Malavita (je vous le conseille particulièrement celui-ci, d'ailleurs, c'est décalé, déjanté et tout, mais très bien). Peut-être est-ce donc le genre de la nouvelle qui fait que je n'ai pas vraiment accroché à ces quinze petits récits noirs. J'ai bien aimé la dernière nouvelle, "Requiem contre un plafond", donc je mets 3 étoiles quand même... Et pour le titre, aussi, que je trouve très... engageant, disons, et qui m'avait incitée à l'acheter !
----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur
Wikipedia]