Marjane Satrapi raconte comment Ali Khan, un parent, s'est laissé mourir après que son épouse lui a détruit son tar, dont il était instrumentiste réputé, lequel lui avait été transmis par son maître, en même temps qu'un conseil de vie qu'on découvre à la fin de l'histoire.
L'histoire est décomposée en un compte à rebours vers la mort, où l'on revit du présent, des souvenirs passés, des rencontres avec la famille, la visite de l'ange de la mort Azraël et des rappels des légendes iraniennes qui m'enchantent définitivement.
Je me suis sentie très émue à la fin, comprenant les raisons d'Ali Khan, qui n'est pourtant pas présenté d'une manière forcément très sympathique au cours de l'histoire.

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Je fais remonter cette note car je n'aurais pas fait mieux au niveau du résumé.

Mon avis diffère un peu cependant.
Je trouve que le sujet abordé aurait gagné de son intérêt à mes yeux si l'ouvrage avait été un peu étoffé. Et j'ai eu le sentiment que l'histoire avait été traitée avec froideur (faute au dessin ? au découpage des images ?).
C'est rare que cela me laisse sur ma faim de lire une BD en une demi heure.
En ce qui concerne Marjane Satrapi je crois que je vais rester sur l'excellente surprise qu'avait provoquée les 1ers tomes de Persépolis pour moi (raconter les aléas de l'histoire iranienne avec l'innocence d'un enfant et la lucidité d'un adulte).