[Tex. 476, L’uomo venuto dal fiume | Claudio Nizzi ; Fabio Civitelli]
L’homme venu du fleuve.
Une colonne de soldats se dirige au petit matin sur le village central des Navajos. Le capitaine Farlow a la lourde charge d’apprendre à Kit Willer et à Kit Carson la disparition de Tex Willer alors qu’il était transféré de Fort Defiance à la prison fédérale d’Holbrook. Incarcéré sur l’ordre du major Wellman pour s’être opposé vigoureusement aux décisions arbitraires de l’officier belliqueux, le chef des Navajos, menotté a été emporté par une rivière en crue, le flot renversant le fourgon, noyant soldat et cocher. Laissant le camp sous la conduite de Tiger Jack avec la recommandation expresse de ne pas provoquer les soldats, les deux Kit ne peuvent se résoudre à la mort de Tex et décident de se rendre sur les lieux du drame.
En chef d’orchestre avisé, Claudio Nizzi complexifie habilement son récit en rendant le héros vulnérable. Ses arguments n’ont fait que braquer encore plus un officier militaire désireux d’en découdre avec l’adversité et l’inertie du fort où il est cantonné. Tex ne peut que vociférer et abdiquer. Heureusement, Kit Carson arrive à sauver les meubles en usant de diplomatie et en disposant de clairvoyance. Fabio Civitelli continue de fournir un dessin de grande qualité. Il multiplie les angles de vue, travaille les détails. Son trait n’est jamais aussi beau que lorsqu’il se dilue dans des arrière-plans ou dans des crayonnés grisés. L’aventure palpitante trouve sa conclusion dans le n° 477.
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