[Tex. 698, Panico a teatro | Gianluigi Bonelli ; Aurelio Galleppini]
Panique au théâtre
Tex Willer arrive à pactiser avec Low Yet, un mandarin du Chinatown de Manhattan, inquiet de l’emprise du Maestro dans le Milieu de la pègre newyorkaise qui entame les parts de marché des caïds locaux sans aucun état d’âme. Par l’entremise de Low Yet, le ranger réussit à s’approcher des deux hommes de main du Maestro, Muggs et Nick Castle. Face à l’échec de l’entreprise, Tex Willer convient qu’il lui faut interroger Tom Lee, chef de gang incarcéré mais là encore, le Maestro devance le policier texan. Plus tard, au Bowery Theatre, alors que Tex Willer et Kit Carson ont été sollicités par Buffalo Bill pour tenir leurs propres rôles sur scène et tirer avec des balles à blanc, le Maestro décide d’intervenir en personne, semant le carnage et l’effroi au grand dam des policiers débordés par le sang-froid meurtrier des gangsters.
Voici déjà le troisième volet d’un récit passionnant qui court sur quatre numéros du Tex Mensuel, (696-699) soit quatre-cent-cinquante-six pages dessinées d’une main forte par Maurizio Dotti. Mauro Boselli a imaginé une histoire qui joue entre apparence et réalité, masques et faux-semblants. Nick Castle, sous son air angélique, souriant et poli est un assassin de sang-froid. Sur la scène du théâtre, les balles peuvent être mortelles. Tout est possible, surtout le pire et Tex Willer semble naviguer à vue tant la réalité échappe à sa compréhension immédiate. Le lecteur n’a pas vraiment envie que l’aventure se close. Le Maestro, archétype de l’éternel ennemi, bouffon machiavélique nanti d’une face grotesque et dégoulinante, comme martelée par les mauvais traitements, est un vilain insaisissable que les coups ne semblent plus pouvoir atteindre.
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