[Deadwood Dick. 2, Rosso come il sangue | Michele Masiero ; Corrado Mastantuono]
Dick et Cullen, soldats du régiment noir de Fort McKavett partent en mission de reconnaissance avec un détachement sous la houlette du colonel Hatch. Laissés en cantonnement près d’une rivière avec un petit groupe d’hommes pendant que le plus fort de la troupe part chasser, ils se font rapidement assaillir par les Apaches bien décidés à les occire jusqu’au dernier.
Second volet qui clôt l’aventure initiée dans le n° 1 de la série, « Rosso come il sangue » répond à « Nero come la notte », passant de l’enrégimentement à la guérilla, du noir au rouge, de la vie ordinaire du fort au corps à corps implacable passé l’enceinte protectrice.
Si le scénariste Michele Masiero introduit d’honnête manière la série « Deadwood Dick », le plaisir de lecture émane essentiellement du dessinateur Corrado Mastantuono. Capable d’adapter son style au contenu de l’histoire (voir son graphisme « ligne claire » en osmose avec le thriller d’anticipation schizophrène et glacé intitulé « Klon »), Corrado Mastantuono travaille dans « Deadwood Dick » superbement ses aplats noirs et restitue une magnifique ambiance crépusculaire. L’encrage est décisif quant au rendu alors que le crayonné constitue le soubassement de la planche. Dès que ce maître transalpin s’attelle à la tâche, il délivre, par son graphisme grandiose, une œuvre éblouissante. Qu’importe alors le flacon (une histoire moyenne) quand l’ivresse est assurée par la maestria graphique d’un tel auteur !
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