Je suis ébranlé par l'interrogation qui conclut ta note : idéal ou cauchemar ?
Et d'autre part : le présent peut-il être conçu (en tout cas dans notre culture) autrement que comme soudure entre le passé et l'avenir ?
_________________ Sunt qui scire volunt
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Message
Swann
Sexe: Inscrit le: 19 Juin 2006 Messages: 2643
Posté: Lun 29 Oct 2018 9:56
Sujet du message:
« apo » a écrit:
Je suis ébranlé par l'interrogation qui conclut ta note : idéal ou cauchemar ?
Et d'autre part : le présent peut-il être conçu (en tout cas dans notre culture) autrement que comme soudure entre le passé et l'avenir ?
En réalité, ma question était peut-être un peu rhétorique, car ce présent-là n'est pas pleinement ressenti ni perçu : les perceptions étant erronées, le malade ayant l'impression d'être au bord d'un précipice (d'où leur posture en arrière ou en déséquilibre avant), on ne peut pas parler d'une sorte de nirvana, sorte de paix perpétuelle, comme on est tenté parfois de le croire... "Lui, au moins, il est heureux, il ne se rend pas compte"...
Je vote le cauchemar, car les affects vécus dans ce présent déconnecté d'une part du passé et impossible à projeter dans un futur rationnel, m'ont toujours paru globalement négatifs, d'après les récits que m'en ont fait les proches de ces malades.
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