[Tex. 657, L'assassino nell'ombra | Gianluigi Bonelli ; Aurelio Galleppini]
L’assassin dans l’ombre
La colère froide de Stanley Raymond ne s’apaise pas d’autant que d’autres cow-boys de son domaine sont exécutés par un tireur embusqué. Raymond connaît l’amour entre sa fille Alicia et le jeune Timothy Russell, assassin présumé et condamné, libéré au grand dam de la justice expéditive de la contrée par les rangers sur la recommandation d’un vieil ami maintenant retraité, le juge Kirkman qui croit à l’innocence de Russell. Trevor, pistoléro recruté par Raymond, s’est adjoint une bande dévouée de nervis. Il surprend Alicia et Timothy mais Tex Willer et Kit Carson dispersent les aventuriers vénaux. Les deux rangers demeurent néanmoins perturbés par le tireur de l’ombre. Qui est-il ? Que vise-t-il ? La belle Alicia capable de faire chavirer les cœurs pourrait bien être la clé d’un mystère qui s’épaissit à mesure que les pistes se brouillent.
Histoire simple bien menée avec l’intrigue d’un tireur masqué insaisissable, le récit très fluide se déroule en circonvolutions autour de la demeure du juge Kirkman et de la ville de Silverwood. L’irruption régulière des rangers dans la bourgade malgré une hostilité patente du shérif et de quelques habitants hargneux, la capacité de Tex à ne jamais plier puis à assaisonner avec les poings, le verbe et les colts les sinistres mercenaires patibulaires sûrs de leur force et de leur droit demeurent amusants. Il est bon que sur le papier les gredins en prennent pour leur grade. On ne peut oublier le visage hargneux de Trevor qui demande à Tex de quelle manière il compte s’y prendre pour le faire avouer. L’ellipse et le dénouement du récit montre que Trevor n’a pas seulement craché des aveux. La fin du récit n’a pas la naïveté des contes de fées. Elle est plausible et salutaire.
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