"Zéro espace, zéro choix, zéro boulot : telle est, selon Naomi Klein, la société issue de la mondialisation et du règne des marques. La ville est envahie par la publicité, les marques influencent notre personnalité. Les années 1990 ont marqué un tournant dans la conception même de la marque : les entreprises vendent désormais des concepts. Résultat : les budgets et l'énergie de l'entreprise sont centrés sur le branding. La production, secondaire, est délocalisée dans le tiers-monde.
Comment réagir? Puisque les Etats semblent impuissants, boycotts, manifestations, information des consommateurs sont les seules armes des citoyens."
J'ai trouvé ce livre à la fois très intéressant et terriblement fastidieux à lire. Le raisonnement de Naomi Klein, sa description du mécanisme d'évolution des marques et en quoi cela influe sur l'organisation de nos sociétés, tout cela est très instructif et passionnant. Mais l'écriture alambiquée (il faut relire certaines phrases plusieurs fois), peut-être due à la qualité de la traduction, le style redondant, le fourmillement excessif de détails, les innombrables coquilles, font qu'il faut être sacrément motivé pour poursuivre sa lecture jusqu'au bout. En ce qui me concerne, je me suis arrêtée au bout de 350 pages et je suis passée directement à la conclusion !
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