[100 Bullets. 12, Le sens de la chute | Brian Azzarello ; Eduardo Risso]
Entre la bande à Lono (Louis Hughes, Jack Daw, Victor Ray), celle de l’agent Graves (Remy Rome, exécuteur de Mia Simone à la tête d’une famille du Trust, Cole Burns) et le Trust, la tension s’accroît et des têtes tombent. A Juarez, au Mexique, Wylie Time et Dizzy Cordova, tueuse de Shepherd vont faire converger les forces obscures en lice, Lono et ses potes Minutemen décidés à venger la mort de Shepherd et l’agent Graves désireux d’enrôler Dizzy dans les Minutemen. En fin de volume, une histoire annexe est développée à propos d’un tableau volé par Echo Memoria et Ronnie Rome.
Le lecteur peut y perdre son latin face à la multiplicité des personnages et leurs trajectoires tracées en pointillé. La narration heurtée juxtaposant le déroulement de plusieurs histoires ne facilite pas la compréhension des enjeux, des objectifs et des stratégies mises en place.
Ces difficultés apparentes s’amenuisent dès qu’on se remémore qui est qui, qu’on visualise les factions rivales et qu’on s’habitue au va-et-vient narratif propre à Brian Azzarello. Eduardo Risso réalise des planches superbes que la mise en couleur magnifie. La sensualité et la brutalité, à fleur de peau, sont presque palpables.
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