Soledad est mère célibataire dans la France de l'après-guerre. Sa fille de sept ans, Aneth, est pour elle une source de bonheur et d'amour inépuisable. Lorsqu'un médecin diagnostique une maladie qui fera progressivement perdre la vue à Aneth, Soledad entame une bataille pour qu'Aneth et elle-même voient la situation sous un autre jour, avec poésie, plutôt que de tout voir en noir.
J'avoue qu'en parcourant le livre au moment de sa réception, j'ai été quelque peu perplexe: sur la quatrième de couverture, l'auteur se définit comme une "voyageuse anarchiste". Certes, c'est plus classe que touriste, et plus original que routard, mais cela ne m'a pas forcément donné envie de me plonger dans ce roman...
J'ai donc commencé le livre en étant dubitative - mais cela s'est dissipé au fur et à mesure. A mon sens, le tour de force de ce livre est de nous conter une histoire fort émouvante sans pour autant sombrer dans le pathos ou la débauche de bons sentiments. La poésie, alliée à la personnalité attachante de Soledad, ont fait le reste; le charme a opéré sur moi. Une jolie lecture, bien que je sois probablement moins emballée que plusieurs autres lecteurs de l'agora et/ou du bookcrossing.
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