[Tex. 383, La Fortezza malese | Gianluigi Bonelli ; Aurelio Galleppini]
La forteresse malaise
Jean Morel et Johnny Rickers considérés comme traîtres par le Tigre Noir sont menacés de mort. Les rangers finissent par remonter la piste jusqu’à la mine abandonnée de Preston mais le comité d’accueil est à la hauteur des cauchemars de Kit Carson. Tex Willer va s’avérer dépassé par les Malais dévoués à leur prince mégalomane et assoiffé de vengeance. Face aux deux atlantes encadrant leur maître, les rangers voltigent sous les coups assénés avec violence et précision. Pourtant, avant leur mise à mort, le prince déchu de Bornéo, Sumankan, alias le Tigre Noir veut leur conter son histoire autour d’une bonne table. Autant mourir le ventre plein !
Claudio Nizzi sait développer son histoire où les personnages masqués et paranoïaques finissent par montrer leur identité et leurs faces convulsives. Claudio Villa met en image avec une rare maestria les cogitations des uns et les coups fourrés des autres. Son trait est précis, sans faille ni hésitation. Les cadrages sont variés et dynamiques à l’exemple de la chevauchée nocturne des rangers où les chevaux et leurs cavaliers sont vus de profil, de face, de dos, en plan panoramique, en gros plan, etc. en l’espace de quatre planches. Outre l’action et la tenue de l’intrigue, le plaisir de lecture tient à la multiplicité des détails, au temps pris pour montrer une galopade ou un repas dégusté dans une auberge, rendant ainsi le lecteur complice. Claudio Villa demeure un dessinateur exceptionnel.
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