L'intégrale de Desproges! Ca c'était un super cadeau de Noël!
En relisant tous ses écrits (qui comprennent, bien évidemment, des oraux retranscrits), on constate qu'on a certaines redites. Sans doute avait-il des "trouvailles humoristiques" préférées, qu'il resservait à toutes les sauces. Ca n'enlève rien à la drôlerie du sujet - pour ceux qui, comme moi, trouvent ça drôle, bien sûr. Mais à lire, ça fait redondant quand-même.
Et le livre "des femmes qui tombent", comment dire? Après quelques pages je me suis fait chier; Peut-être que je le reprendrai plus tard, mais franchement je l'ai trouvé vraiment très mauvais dans l'exercice d'écriture romancière, alors que je le trouve d'un talent inimitable pour de courts textes.

Bref, Desproges me manque.

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Bonjour laudateur,
Je trouve étrange le mot "redondant" pour qualifier l'intégrale de l'autre vieux P. D. A son époque, "Des femmes qui tombent" m'avaient faire rire à "gueule bec" surtout quant arrive la réplique qui tue : "Pitié Bwana !"
Maintenant, l'intégrale du grand homme, aussi roborative soit-elle, est à mon goût plus délectable à picorer qu'à avaler d'une traite.

Bien vu, redondant n'est pertinent qu'au regard de la lecture d'une traite (mais c'est un toc chez moi, je ne sais pas picorer, je dois avaler).
Ceci dit, les "nous le savons, et pas seulement de Marseille" pour ne citer que cette phrase de comique de répétition, ne me semble pas redondant. Tout comme "quand le chat bout, le mérou pète". En revanche, d'autres tournures sont redondantes, mais je me demande si ça ne vient pas du fait - indépendant de l'auteur - de l'éditeur et du ou des compilateurs. Il y a aussi certains effets qu'il a sortis en spectacle, puis au tribunal des flagrants délires, puis encore ailleurs. Et ça, j'avoue, ça me perturbe. Mais ça n'enlève en rien son génie. Ce n'est qu'anecdotique.