Les romans d'Antoine Choplin sont courts et frappants.
Toutefois celui-ci, me semble moins ramassé, moins émouvant, moins frappant que la
"nuit tombée" - plus récent- , comme si, au cours du temps, Choplin aiguisait son regard, pour peindre l'amour et la souffrance.
Une constance de ses romans : des dialogues en style semi-direct, un peu irritants au début, mais on s'y fait.
Une chose m'intrigue : j'ai vu sur le site du Louvre que lorsque fut évacué "le radeau de la Méduse", le tableau était si grand qu'en traversant Versailles il heurta une ligne électrique et priva toute la ville, château compris, d'électricité. Or ici, on nous dit que, vu la taille du tableau, on enleva la toile du cadre et qu'on la roula autour d'un tube de plastique, ce qui me paraît plus vraisemblable. Où est la vérité ?
Commentaires de Gérard :
Alors que, dans la première partie, les sentiments sont évoqués par petites touches et ellipses, j'ai été beaucoup moins séduit par la deuxième, plus lourde, et la troisième et dernière est expédiée en quelques pages. J'ai préféré nettement
la nuit tombée et
Le héron de Guernica beaucoup plus profonds.
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