[Tex. 636, Trappola a San Antonio | Gianluigi Bonelli ; Aurelio Galleppini]
Cornaqués par Jose Gaban, un Mexicain douteux, Tex Willer et Kit Carson cherchent à atteindre, dans la sierra Amarilla, un groupe d’Indiens en affaire avec la bande de Morientes dans laquelle officie Moon, perfide scélérat et assassin patenté. Roy Bean s’est rendu à San Antonio où se produit son idole, Lillie Langtry mais le juge est attiré dans un piège. Morientes et sa clique vont le torturer afin de savoir où se trouve le matelas de dollars qu’il a subtilisé à un malfrat. Si Bean ne crache pas le morceau, un tueur posté dans la salle de spectacle tuera l’actrice anglaise si un autre comparse ne vient le prévenir entretemps que Bean a fourni les bons renseignements. Pour les rangers comme pour Bean, la partie est rude et plutôt mal engagée.
Ce deuxième opus est mieux rythmé que l’épisode précédent (voir n° 635) et apporte un double dénouement surprenant. Les scènes d’action scandent un récit tendu vers un piège simple mais efficace. Une ambiance crépusculaire baigne toute l’histoire. Frisenda a déployé une galerie de trognes grimaçantes et convaincantes. Les dix dernières pages révèlent le grand talent du dessinateur (découpage, cadrage, ellipse et graphisme irréprochables).
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