Ce livre est bref mais très intense, je l’ai adoré. C’est le drame d’un fils qui découvre son père trop tard, et aussi celui de deux cousins qui jouent les résistants jusqu’à ce que la réalité les rattrape, déclenchant d’autres drames. C’est une histoire forte, pleine de rebondissements (cf. Nicole !). Toutefois, elle ne m’aurait pas autant plu sans ce style incroyable, ce jeu permanent avec les mots. « Il a commencé son petit conte tout benoît » ; « quatre fridolins qu’ils étaient » ; « l’héroïsme, le cœur à l’échancrure de la chemise, la Marseillaise que tu leur chantes à la gueule jusqu’au souffle dernier, tu peux toujours rêver mon garçon, c’est du roman »… J’aime sa façon d’écrire et d’aborder les choses. Je vous le conseille vraiment.
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