Matthieu a grandi à Paris, mais sa famille est originaire d'un petit village corse. Passant toutes ses vacances là-bas, et y ayant son meilleur ami, Libero, il ne rêve que d'une chose: y vivre. Après des études avortées de philosophie, il reprend finalement la gérance du bar du village avec son ami Libero. Ce livre narre notamment les destins de Matthieu, de Libero et du grand-père de Matthieu, qui ont chacun été confrontés à la chute (voir la non-appartition) du monde dont ils rêvaient.
Je n'ai pas vraiment été emballée par ce Goncourt 2012.
Pourtant, le style est beau - mais je l'ai trouvé trop emberlificoté, qu'il manquait de naturel et de spontanéité. Peut-être est-ce un hommage caché au style de Saint Augustin, que je n'ai pas lu et que je ne peux donc pas saisir? L'intrigue et les personnages sont bien construits aussi, mais je n'ai pas été touchée ou émue par les événements décrits. Je n'ai pas non plus compris le message du livre: que l'on ne peut ni fuir sa vie (Matthieu) ni la provoquer (Marcel)? Pas sûr.
Peut-être que mon indifférence vis-à-vis de ce roman provient en partie du fait que j'ai lu ce livre juste après avoir refermé "La guerre et la paix", et que ce livre a pâti d'une comparaison involontaire. C'est vrai qu'après un tel chef-d'oeuvre, la plupart des livres paraissent insignifiants...
Comme j'ai un autre roman de Jérôme Ferrari sur ma PàL (Un dieu un animal), je pourrai me faire un second avis sur cet auteur.
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