http://www.ibiblio.org/wm/paint/auth/hopper/street/hopper.nighthawks.jpg

c'est de ce tableau de Hopper "les rodeurs de la nuit" qu'est né ce roman.
retrouvaille de deux amants dans un café de Cape Cod.
mélancolie

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ce tableau de Hopper ne m'est pas inconnu, j'ai du le voir en couverture d'un roman de Alison Lurie. Après tout il s'agissait peut-être d'un autre tableau du même peintre car je trouve que si le style de ce peintre ne manque pas de charme, son inspiration me semble assez limitée et tous ses tableaux me semblent fort ressemblants. (allez, je casse !)

Et le livre qu'en as-tu pensé ? Je n'ai jamais lu de livres de Besson, on en a fait parfois un auteur de romans "faciles" (à la Marc Levy). Pourtant je l'ai vu une fois s'exprimer à la télé (je crois que c'était à l'émission Campus de Guillaume Durand) et il m'avait fait une bonne impression.

J’aime beaucoup l’atmosphère des tableaux de Edward Hopper, ces bars, ces halls de gare, ces intérieurs, mais aussi tous ces paysages de Cape Cod et ces personnage souvent solitaires et la tête baissée comme plongé dans une longue méditation. J’aime le silence de ces tableaux
Quand à Philippe Besson, j’ai lu seulement lu 3 livres « les Jours fragiles » que j’ai beaucoup aimé et qui m’a beaucoup émue. C’est d’Isabelle, la sœur de Rimbaud, qui accompagne son frère dans la maladie et jusqu’à sa mort. J’ai aimé ce livre parce c’est beau, plein d’amour et de pudeur, bien écrit, et aussi, sans doute, parce que j’ai vécu il y a quelques années une expérience semblable. J’ai lu ensuite d’autres romans de cet auteur «Un instant d’abandon » et « Arrière saison ». Et j’ai aimé les deux. Des histoires très différentes, mais qui m’ont touchée car toujours narrées avec beaucoup de justesse, sans pathos, tout en finesse.
Oui Philippe Besson est sûrement un auteur populaire, beaucoup de ces écrits ont été portés à l’écran (je n’est vu aucun des films tirés de ces livres)
Mais populaire ne veut pas obligatoirement dire « facile ». D’ailleurs « Un instant d’abandon » n’est pas à mon avis un roman facile.
Je ne peux pas comparer avec Marc Levy, car je n’ai jamais rien lu de lui. Il faudra bien que je teste quand même pour me faire une opinion, mais pour le moment ça ne me dit pas trop. Et puis j’ai le temps, il se vend tout seul !

J'ai lu de Besson "En l'absence des hommes", que je n'ai pas beaucoup aimé; il y met Proust en scène, et je crains d'avoir été de parti pris, malgré tout. Je ne dirais pas cependant qu'il a une écriture facile.
J'ai lu également Si c'était vrai, de Marc Lévy, et l'écriture n'est vraiment pas terrible, si on peut parler d'écriture... Besson, c'est autre chose.

Quant à Hopper, je suis comme Momo; j'aime beaucoup. Il y a toujours une ambiance très américaine. Les scènes urbaines comme celles des villes de villégiatures sont souvent marquées comme par l'absence, une grande solitude, mélancolie, stupeur, angoisse.
Elles surgissent systématiquement pour moi à la lecture des romans d'Irving. J'ai récemment lu Une veuve de papier : certains tableaux de Hopper me semblent faits pour ce livre.
Il ne peint pas toujours la même chose, mais peut-être regardes-tu toujours le même tableau.
Allez, pour lui donner une seconde chance, jette un coup d'oeil à ce très joli site qui lui est consacré :
http://nmaa-ryder.si.edu/collections/exhibits/hopper/index.html