Ce livre est une fresque familiale, laquelle ne se centre pas sur un personnage mais plutôt sur les liens qui se créent entre les différents membres de la famille. Simon est né dans les années 30, d’une mère célibataire et d’un musicien juif de passage un été. Afin d’étouffer le scandale d’être une mère célibataire, Simon est adopté par des cousins de la mère. Et avec la montée du nazisme puis la seconde guerre mondiale, sa famille décide de lui cacher qu’il est adopté afin de le protéger. Chacun des personnages essaye de survivre au mieux avec son lot de douleurs et de non-dits.
J’ai vraiment adoré ce roman qui réunit tous les éléments d’un roman-fleuve qui se lit d’une seule traite : personnages attachants et complexes d’un point de vue psychologique, situations dramatiques, rebondissements, etc.
Et un des aspects de ce livre m’a particulièrement émue: les descriptions de ce que ressent Simon lorsqu’il écoute de la musique, et notamment lorsqu’il va à son premier concert. C’est tellement proche de mes propres émotions lorsque j'étais petite que j’en reste toute abasourdie. Il est donc possible de mettre des mots sur ce qui me paraissait relever uniquement du domaine de l’émotion et du ressenti sans paroles! Rien que pour ces passages, ce livre vaut son pesant d’or à mes yeux.
Le livre fut un best-seller en son temps, et est devenu un classique en Suède. En revanche, je ne crois pas qu'il soit connu en France (il a été traduit sous le titre de "Simon et les chênes").
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