En métamorphosant Paris en "Lutetia", Olivier Supiot imagine un avenir plutôt sombre, mais crédible à la ville. Nous découvrons un environnement évoluant entre Adèle Blanc-Sec et Jules Verne, qu'on pourrait "étiqueter" steampunk. "Lutetia" est en fait une ville nouvelle qui ressemble à la Défense, y compris par son caractère outrancier. Paris est devenue glauque, miséreuse... L'intrigue se déploie à la manière des superhéros dans les comics américains, ce qui permet de tacler les dérives potentielles d'une science expérimentale sans scrupules.
Un petit regret, c'est que le dessin, très particulier, coloré dans des tons roux-bruns évoquant les années 1920-1930, est parfois un peu trop simpliste (jeune ?) notamment pour le personnage principal.
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