Dam est un garçon à la sensibilité à fleur de peau, souffre-douleur à l'école, dévalorisé à la maison par rapport à sa sœur aînée, introverti et mal dans sa peau. Jusqu'au jour où il rencontre un groupe de jeunes ados, typés gothiques qui vont devenir ses amis et les seuls avec qui Dam se sente vivre et estimé pour ce qu'il est. Mais ce serait trop facile : le père de Dam, violent et grossier refuse que son fils fréquente ses jeunes, marginalisés par leur look. Ce sera l'escalade jusqu'à "l'assaut" final, une montée de la tension très bien rendue par Claire-Lise Marguier qui propose 2 fins à ce court roman. L'une, sous forme de "happy end" est réconfortante mais c'est l'autre, tragique, qui semble la plus crédible. Un texte très sensible, qui n'est pas sans rappeler "Je mourrai pas gibier", bien que j'ai tout de même préféré le roman de Guillaume Guéraud. Dans le roman de Marie-Louis Marguier, nous avons une progression inexorable vers le drame alors que chez Guillaume Guéraud, le roman s'ouvre sur une scène de tuerie sordide qui suscite immédiatement la condamnation du tueur par le lecteur. c'est ensuite la narration des faits qui peux l'amènera à revoir son jugement : s'il n'excuse pas, il comprend ce qui a amené là... La construction du roman n'est pas du tout la même et Je mourrai pas gibier est plus violent de par la construction. Évidemment, dans les faits eux-même, dans les faits eux-même, les 2 se valent... Je suis peut-être confuse !
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