Une satire de la mode de la villégiature, où chacun, pour tenir son rang et paraître à son avantage, s'enfonce dans les dettes et de la liberté qui règne à la campagne.
La première des trois pièces est celle qui m'a le plus intéressée et où l'envie, le mépris des fournisseurs, l'insouciance du lendemain sont le mieux fustigées.
Mon intérêt a faibli avec la deuxième, encore que j'en aie apprécié le comique, et surtout avec la troisième.
Je l'ai vue le 3 mars 2012 à la Comédie Française au "théâtre éphémère" puisque la salle Richelieu est en rénovation.
Les comédiens sont excellents, la mise en scène enlevée, les décors sobres mais beaux et astucieux. Seul reproche : on s'est permis de supprimer deux scènes à la troisième pièce (il est vrai très secondaires) mais je n'aime pas que l'on touche aux œuvres.
Il faut reconnaître que les deux dernières pièces gagnent à être vues et je les ai plus appréciées qu'à la lecture.
Quant au théâtre éphémère, c'est une immense salle en bois construite dans les jardins du palais royal, en gradin. Cela n'a pas le charme d'un théâtre à l'italienne, mais la visibilité est meilleure.
Les entractes entre les colonnes de Buren avaient aussi beaucoup de charme.
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Commentaires de Gérard :
Un peu de Molière dans une situation qui devient cornélienne pour cette satire de la vie bourgeoise du 18e siècle… Effectivement, les pièces 2 et 3 paraissent moins drôles et un peu plus longues à la lecture, mais servi par d'excellents acteurs, l'ensemble est très agréable à voir.
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