Il y a trois types de textes dans ce recueil de nouvelles / journal sans chronologie :
- des fictions (noires, glauques, comme celle des deux alcooliques qui volent un cadavre ou du chômeur qui viole une petite fille sous les yeux de ses deux copains (ceux de la fille))
- des pensées (sur les profiteurs, sur les emmerdeurs, sur la drogue, sur l'argent)
- des textes autobiographiques (buk et les artistes, buk et l'argent, buk à l'hôpital, buk et les femmes, buk et l'alcool, buk et les courses de chevaux).

Les fictions sont extra, les pensées sont profondes...ce sont les textes qui m'ont le plus marqué.

Les textes autobiographiques m'ont plu au début mais le problème, c'est qu'ils représentent 80% du recueil, qu'ils se répètent pas mal (en gros buk et l'alcool, buk et les femmes et buk et l'argent, c'est dans tous les textes) et que à la fin, çà lasse.
Le texte est brut et le style narratif agréable, mais le climat, l'humeur exécrable de l'auteur, cette morgue, cette misogynie, cette haine de l'humanité, cette concupiscence, cet alcoolisme...tout çà répété, réitéré à longueur de page...il y avait peut-être un peu trop de pages en fait.

En synthèse, je n'ai pas été conquis, je ne fais pas partie des fans absolus de Hank, je trouve le recueil sympa, il y a quelques excellents textes et je n'ai pas fait un rejet, je lirai même un autre livre pour confirmer ou infirmer mon opinion. Mais je ne crie pas au génie non plus.

Dans le genre nouvelles, ce n'est pas mon auteur américain préféré.

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