Ce livre est divisé en cinq parties. La première se déroule en Russie en 1825, où la fille du tsar Alexandre Ier se meurt. Les trois parties suivantes décrivent la vie aventureuse d’un (de) vagabond(s) (est-ce la même personne mise en scène à trois époques différentes de la vie ? Serait-ce le tsar lui-même, dont la rumeur dit qu’il a seulement simulé sa mort ?). Le tout est clôturé par un court épilogue.
Ce livre est un grand livre d’aventure, incluant dépaysement, rebondissements multiples et histoires passionnelles. Il a été écrit relativement récemment – mais il renoue vraiment avec la tradition de Dumas, Féval et autres. Le style est lui aussi travaillé et légèrement suranné d’ailleurs.
J’ai adoré les trois premières parties de ce livre, qui m’ont fait voyager dans le Caucase et en Ouzbékistan, à une époque lointaine. Les mœurs, les paysages, l’ambiance, les péripéties : tout m’a tenu en haleine.
En revanche, mon intérêt a malheureusement faibli lors de la quatrième partie du livre, où le vagabond traverse la Mongolie et la Sibérie – et traverse aussi une grande crise de mysticisme. C’était trop ésotérique pour moi, et les longs discours religieux m’ont passablement ennuyé.
Toutefois, je reste sur une impression globale vraiment excellente: lire ce genre de roman d'aventure à l'ancienne est un plaisir, d'autant plus que ce livre est matiné d'un aspect "littérature de voyage".
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