Véronique, psychothérapeute, prend en charge le suivi d'Orion dans un hôpital de jour. Orion est psychotique. Il a parfois des crises d'angoisse et de violence - et parallèlement, il a un don extraordinaire pour le dessin. Véronique va essayer de de le faire s'épanouir - et s'équilibrer - via la peinture.
En lisant les notes de lecture enthousiastes des autres lecteurs, je me dit que je n'ai vraiment pas vécu ce livre de la même manière. Certes, j'ai pris du plaisir à lire ce livre, et j'avais hâte de m'y replonger pour connaître la suite. Et pourtant, et pourtant... je n'ai ni été émue aux larmes ni particulièrement boulversée.
Oui, Orion est attachant et on a envie qu'il s'en sorte. La narratrice qui s'investit tant pour qu'Orion s'en sorte est très attachante aussi. Et on prend conscience de la difficulté de vivre des psychotiques. Mais mis à part de l'intérêt pour ces personnages attachants et leur vie, je n'ai pas ressenti de grande émotion.
Peut-être est-ce un déséquilibre entre certains côtés hyperréalistes (les crises, les symptômes et la personalité d'Orion) et des passages à l'eau de rose (Orion est un artiste, Vasco et la narratrice vivent un amour qui semble parfait, la narratrice est iréelle de patience, elle a une vie passionante, Vasco devient célèbre, etc), qui m'a gêné. Pour moi, l'auteur n'a pas choisi entre une histoire réaliste et une histoire idéalisée, ce qui donne un petit côté bancal au roman et m'a empêché d'entrer à 100% dedans.
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