Livre très prenant écrit par une femme écrivain Blanche, du Sud des Etats-Unis, et ayant une enfance dorée, servie par des domestiques noires.
Le dire en préambule est nécessaire pour comprendre le sens de cette fiction qui raconte la vie des bonnes noires employées par les foyers blancs du Mississipi.
L'écueil qui était à éviter pour K. Stockett, le défi qu'elle se lançait, c'était de traduire de façon vraisemblable une situation antagoniste, c'était de ne pas tomber dans le pathos de la culpabilité, c'était de ne pas forcer le trait.
A ce titre, j'ai ressenti parfois un parti pris pour les domestiques noires, oppressées, maltraités humainement et a contrario une philippique trop évidente contre les femmes de la bonne société de cette ville quelconque.
Cependant ce roman est passionnant, car il est à rebondissements et l'on craint de funestes conséquences pour les employées de maison noires qui ont accepté de donner leur témoignage afin d'écrire un livre, leur livre.
Les personnages sont attachants, du côté du Juste, mais peints à l'acide pour les autres, hormis Celia, la belle Blanche sans amies et paumée dans sa grande maison et son grand standing, ainsi que Skeeter, la jeune femme de la Plantation qui prend fait et cause pour les opprimées.
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