[L'Eté où il faillit mourir | Jim Harrison, Brice Matthieussent (Traducteur)]
Un recueil de novelas de Jim Harrison : 3 histoires de 120 pages. Il y en a systématiquement une qui met en scène l'indien Chien Brun, candide résident de la Péninsule Nord du Michigan, terre sauvage et rude où il partage son temps entre la coupe du bois, la pèche à la mouche, et dans la présente histoire, coucher avec sa dentiste et chercher un moyen d'éviter à sa fille adoptive, attardée mentale et 'fille des bois' d'être placée dans une institution spécialisée. La nouvelle se termine par une émigration clandestine au Canada.
Une seconde nouvelle, Épouses républicaines, est le récit à trois voix (trois amies d'enfance, riches, républicaines et oisives) de la fuite de l'une d'elle après avoir essayé d'assassiner son amant, qui avait également été celui des deux autres. Un genre de rebelle universitaire qui a ruiné leur mariage en envoyant à leur cocu de mari une photo de sa femme, nue...
Traces, enfin, est une autobiographie sélective de l'auteur racontée à la troisième personne.
Trois histoires, trois mode narratifs, trois thèmes...mais je suis déçu parce que ce n'est pas très original : les thèmes des histoires ont déjà été développés par Harrison dans d'autres livres, d'autres novelas. Bref, je n'ai pas trouvé l'auteur très inspiré ni très téméraire dans ce recueil.
Sur le quatrième de couverture, extrait de la critique parue dans Elle : "Épouses républicaines est la preuve que Jim Harrison est capable de tout, même d'être une femme".
Étonnante remarque puisque ce n'est pas la première fois que Harrison use de ce procédé : il le fait dans Dalva, mais aussi dans d'autres novelas, comme la femme aux lucioles...C'est donc déroutant qu'un critique littéraire l'écrive et encore plus que l'éditeur du livre en fasse son quatrième de couverture.
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