Hunter S. Thomson et un avocat samoan partent chercher le rêve américain à Las Vegas dans une voiture chargée ras la gueule de drogues diverses et variées.
Le journaliste est chargé de couvrir une course dans le désert, genre de Paris Dakar avant l'heure. Il prolonge son séjour à Vegas en assistant à un congrès de flics sur les méfaits de la drogue.
Certes il y a quelques savoureuses descriptions au vitriol de Vegas, quelques délires de drogués amusants et des illustrations trash très réussies mais dans l'ensemble, cette lecture était un peu vaine.
Les personnages ne sont pas attachants, il n'y a pas à proprement parler d'histoire ni de fil conducteur et il n'est même pas certain que tout ceci soit du gonzo journalisme (autrement dit : que çà se soit vraiment passé ailleurs que dans l'imagination fertile de Thomson).
En conclusion : pas convaincu.

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Ben jusqu'à la moitié du livre c'est relativement agréable et caustique, c'est après que ça se gâte... Comme le film en fait.

@toorop je n'ai pas vu de décalage si énorme entre la P1 et la P2 : il y a de bons moments dans les deux. Il y a plus de délires ou de projections abstraites (ie : l'auteur s'imagine ce qui pourrait se passer si...) dans la P2.
Et je n'ai pas vu le film. Je n'avais pas très envie de le voir avant, et je n'ai pas plus envie maintenant.

En conclusion, je ne vois pas où mène ce livre. Qu'est-ce que le journaliste gonzo : le journaliste qui s'investit dans son sujet (acteur et non spectateur), en l'occurrence : la drogue. Ou bien je journaliste qui s'investit dans son sujet (Vegas vu comme l'aboutissement du rêve américain) et se drogue à mort?

En seconde conclusion, j'ai lu de meilleurs livres sur le sujet (par exemple A scanner darkly de PK.Dick).