La génèse de ce livre est une mystification montée par Diderot et ses amis philosophes pour faire revenir (en vain) à Paris leur ami le marquis de Croismare afin de venir en aide à une jeune femme enfuie d'un couvent : les échanges épistolaires entre le marquis et Madame Madin, celle qui l'a recueillie provisoirement, valent à eux seuls le détour !
L'histoire de cette jeune fille qui une première fois trouve assez de courage pour faire échec à la cérémonie de prononciation des voeux mais qui finira par céder sous la pression de sa mère pêcheuresse et de la mère supérieure du couvent est une violente critique du monde "carcéral" conventuel.
Son refus du couvent ne tient pas à un désir de briller dans le monde ou de retrouver un amant secret, mais dans son innocence outrée et son manque de foi religieuse, elle est éprise de libertés comme la société contemporaine de l'oeuvre.
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